- EAN13
- 3328140024456
- Éditeur
- Des femmes-Antoinette Fouque
- Date de publication
- 26/10/2020
- Collection
- La Bibliothèque des voix
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Trois femmes exceptionnelles, Jeanne Guyon, Simone Weil et Etty Hillesum,
trois vies marquées par l’expérience mystique. Chacune emprunte le long chemin
du délaissement de soi, du dénuement, du renoncement à toute forme de
satisfaction, pour parvenir à une parfaite « indifférence », une disposition à
ne pas faire de différence, apprendre à tout accueillir avec la même
générosité désintéressée, au-delà du bien et du mal. « Ce sont de belles âmes,
si l’âme veut dire le courage à supporter l’intolérable de son monde. C’est à
leur manière d’y faire tête que les amis se reconnaissent, disait Lacan. Ainsi
les ai-je toutes trois choisies : ce sont des âmies. Avec chacune je me suis
embarquée comme pour une traversée, me laissant transporter sans savoir vers
quel port ou quel naufrage. J’ai connu avec elles de grands bonheurs, mais
aussi d’amères déceptions et des chagrins sans consolation. [...] Guyon, Weil,
Hillesum, nous serviront-elles de guides vers le pays respirable, le pays du
réel dont elles eurent la passion ? » C. M. (« La Vie parfaite », Gallimard,
2006)
trois vies marquées par l’expérience mystique. Chacune emprunte le long chemin
du délaissement de soi, du dénuement, du renoncement à toute forme de
satisfaction, pour parvenir à une parfaite « indifférence », une disposition à
ne pas faire de différence, apprendre à tout accueillir avec la même
générosité désintéressée, au-delà du bien et du mal. « Ce sont de belles âmes,
si l’âme veut dire le courage à supporter l’intolérable de son monde. C’est à
leur manière d’y faire tête que les amis se reconnaissent, disait Lacan. Ainsi
les ai-je toutes trois choisies : ce sont des âmies. Avec chacune je me suis
embarquée comme pour une traversée, me laissant transporter sans savoir vers
quel port ou quel naufrage. J’ai connu avec elles de grands bonheurs, mais
aussi d’amères déceptions et des chagrins sans consolation. [...] Guyon, Weil,
Hillesum, nous serviront-elles de guides vers le pays respirable, le pays du
réel dont elles eurent la passion ? » C. M. (« La Vie parfaite », Gallimard,
2006)
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