- EAN13
- 9782072291623
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 06/2017
- Collection
- L'Imaginaire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782072291623
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"Pourquoi ne ferions-nous pas, de temps en temps, un peu de toilette
spirituelle ? Pourquoi pas aujourd'hui, par exemple ? Je ne parle pas de la
grande lessive, telle qu'elle ne sera faite qu'une fois au jour du Jugement,
et pour laquelle il faudra des volumes, si on entre dans le détail ; non, un
simple petit débarbouillage : un tour d'oreille." La plume de Jean Giono
chroniqueur n'est pas différente de celle du romancier. En peu de mots, il
crée des mondes, il enchante. Ici, il nous fait part d'une sagesse un peu
amère. Dans ces textes écrits de 1951 à 1965, l'écrivain découvre que le monde
est mauvais, que l'homme aime le sang, qu'il s'acharne à détruire la nature.
Giono, toujours du côté de l'individu contre la masse, du travailleur contre
ceux qui le gouvernent, peut paraître passéiste, sans doute, mais c'est parce
que le monde de naguère lui semble plus humain. Quelques pages lui suffisent
pour inventer une histoire fabuleuse, l'œil toujours prêt à croquer sur le vif
personnages et paysages, et à les mettre en scène pour un de ces merveilleux
spectacles que lui dicte son imagination.
spirituelle ? Pourquoi pas aujourd'hui, par exemple ? Je ne parle pas de la
grande lessive, telle qu'elle ne sera faite qu'une fois au jour du Jugement,
et pour laquelle il faudra des volumes, si on entre dans le détail ; non, un
simple petit débarbouillage : un tour d'oreille." La plume de Jean Giono
chroniqueur n'est pas différente de celle du romancier. En peu de mots, il
crée des mondes, il enchante. Ici, il nous fait part d'une sagesse un peu
amère. Dans ces textes écrits de 1951 à 1965, l'écrivain découvre que le monde
est mauvais, que l'homme aime le sang, qu'il s'acharne à détruire la nature.
Giono, toujours du côté de l'individu contre la masse, du travailleur contre
ceux qui le gouvernent, peut paraître passéiste, sans doute, mais c'est parce
que le monde de naguère lui semble plus humain. Quelques pages lui suffisent
pour inventer une histoire fabuleuse, l'œil toujours prêt à croquer sur le vif
personnages et paysages, et à les mettre en scène pour un de ces merveilleux
spectacles que lui dicte son imagination.
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