- EAN13
- 9782072491498
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 12/2016
- Collection
- Folio histoire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782072491481
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Connaît-on la "Glorieuse Révolution" d'Angleterre, comme déjà l'appellent ses
contemporains ? Celle qui, en 1688 et au terme d'une confrontation sans
effusion de sang, remplace sur le trône Jacques II Stuart par Guillaume
d'Orange et fonde pacifiquement une monarchie tempérée. Du moins en
Angeleterre, car en Irlande nul n'a oublié l'écrasement des catholiques lors
de la bataille de la Boyne. Très tôt, les historiens français ont comparé 1789
à la première Révolution anglaise – les deux décennies 1640 et 1650, marquées
par une "Grande Rébellion" et par un "Interrègne" qui virent l'exécution de
Charles Ier, l'instauration de la République, le 'bonapartisme' de Cromwell et
la restauration de la monarchie. 1688 n'est pas, en effet, une dramaturgie,
mais une révolution sans révolution : celle-ci fut d'autant plus glorieuse
qu'elle prétendait constituer non pas une rupture radicale, mais un simple
retour aux libertés immémoriales de la nation. Elle fascina Montesquieu,
Voltaire, Burke et Guizot. Laissant en héritage le Bill of Rights, la loi sur
la tolérance, et l'œuvre éclatante de John Locke, elle demeure un moment
décisif de l'expérience politique occidentale.
contemporains ? Celle qui, en 1688 et au terme d'une confrontation sans
effusion de sang, remplace sur le trône Jacques II Stuart par Guillaume
d'Orange et fonde pacifiquement une monarchie tempérée. Du moins en
Angeleterre, car en Irlande nul n'a oublié l'écrasement des catholiques lors
de la bataille de la Boyne. Très tôt, les historiens français ont comparé 1789
à la première Révolution anglaise – les deux décennies 1640 et 1650, marquées
par une "Grande Rébellion" et par un "Interrègne" qui virent l'exécution de
Charles Ier, l'instauration de la République, le 'bonapartisme' de Cromwell et
la restauration de la monarchie. 1688 n'est pas, en effet, une dramaturgie,
mais une révolution sans révolution : celle-ci fut d'autant plus glorieuse
qu'elle prétendait constituer non pas une rupture radicale, mais un simple
retour aux libertés immémoriales de la nation. Elle fascina Montesquieu,
Voltaire, Burke et Guizot. Laissant en héritage le Bill of Rights, la loi sur
la tolérance, et l'œuvre éclatante de John Locke, elle demeure un moment
décisif de l'expérience politique occidentale.
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