Cartes de presse
EAN13
9782234107571
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Stock)
Date de publication
Collection
Au vif
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Cartes de presse

FeniXX réédition numérique (Stock)

Au vif

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782234101784
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    7.99

  • Aide EAN13 : 9782234107571
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    7.99
Les journalistes ont mauvaise presse, mais le procès qu'on leur fait est,
paradoxalement, le moins informé qui soit, encombré d'idéologie, d'arrière-
pensées et d'une ignorance insigne de la réalité de leur métier. Aussi, le
premier objectif de Cartes de presse est-il d'informer. Au croisement de la
sociologie, de l'économie et de l'histoire, mêlant enquêtes de terrain,
entretiens avec des journalistes et analyses des entreprises de médias, Jean-
Marie Charon offre la première cartographie rigoureuse d'une profession
méconnue. Nourrie d'anecdotes et de faits vrais, allant souvent à rebours des
idées reçues, son enquête ne laisse rien à l'écart, du localier de province à
la star du journal télévisé, des contraintes de rentabilité marchande aux
dérapages de l'information en temps réel, des débats déontologiques aux défis
techniques. Poids du nombre, précarité croissante, rajeunissement et
féminisation, magistère de l'audiovisuel et déclin de l'écrit, formation
supérieure accrue et embauche dominante dans la presse spécialisée : en une
décennie, le journalisme a connu une mutation qui se traduit, essentiellement,
par son éclatement en univers de plus en plus autonomes. Cette perte d'unité
est au cœur d'une contradiction nouvelle : alors même que les journalistes
disposent de moyens extrêmement puissants, et qu'ils sont plus nombreux, mieux
formés professionnellement et intellectuellement, leur influence réelle
décline, leur distance aux élites dirigeantes s'accroît, leur compétence se
heurte à la complexité du monde, les logiques des entreprises qui les
emploient leur échappent largement, et leurs repères sont devenus fragiles.
Pour le dire abruptement : le journalisme a, aujourd'hui, d'autant plus de
puissance qu'il a moins de pouvoir.
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