Saints-fondateurs du christianisme éthiopien, Frumentius, Garimā, Takla-Hāymānot, Ēwosṭātēwos
EAN13
9782251902869
Éditeur
Les Belles Lettres
Date de publication
Collection
Bibliothèque de l'Orient chrétien
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Saints-fondateurs du christianisme éthiopien

Frumentius, Garimā, Takla-Hāymānot, Ēwosṭātēwos

Les Belles Lettres

Bibliothèque de l'Orient chrétien

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782251902869
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    20.99

Autre version disponible

Peu après l’Empire romain, l’Éthiopie adopte à son tour le christianisme.
Réduite d’abord à l’entourage royal et au milieu dirigeant, la
christianisation touche bientôt en profondeur tout le Nord éthiopien, grâce à
l’oeuvre missionnaire conduite à partir du milieu du Ve siècle par des moines
venus de l’Empire. Frumentius est l’artisan de la conversion royale ; les
faits n’ont pas laissé de récit indigène et c’est Rufin d’Aquilée qui en
fournit en latin la relation originale. La tradition écrite éthiopienne la
recopia et l’enrichit, conférant à Frumentius sa qualité de premier saint – et
métropolite – du pays des négus. Garimā est un des principaux missionnaires du
Ve siècle et partage avec eux beaucoup de traits : fils d’un roi étranger, il
obéit à l’appel de Dieu, renonce aux grandeurs terrestres, se retire et fonde
un monastère. Takla Hāymānot est un des acteurs, au XIVe siècle, d’une
deuxième christianisation, qui touche le Sud du pays. Au cours de ses voyages,
le saint engendre de nombreux fils spirituels et crée le plus important ordre
monastique éthiopien. Le monastère qu’il fonda, Dabra-Libānos, fournissait le
chef suprême de tous les moines. Ēwosṭātēwos donna son nom à l’ordre éthiopien
des Eustathéens, surtout présent dans le nord de l’Éthiopie et l’actuelle
Érythrée. Il a défendu l’observance du « sabbat » du samedi à l’égal du
dimanche. Les Actes de ces fondateurs ont, pour la plupart, été publiés en
ge᾿ez il y a un siècle ou plus. Certains n’avaient jamais été traduits,
d’autres l’avaient été partiellement – notamment en latin – lors de leur
publication. Gérard Colin, docteur d’État et chercheur honoraire au CNRS, a
publié une vingtaine d’ouvrages relatifs à l’hagiographie éthiopienne. Il a
enseigné la langue et la littérature ge᾿ez à l’Institut catholique de Paris.
S'identifier pour envoyer des commentaires.