- EAN13
- 9782271127235
- Éditeur
- CNRS éditions
- Date de publication
- 10/10/2019
- Collection
- Philosophie/Religion/Histoire des idées
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - "CNRS Éditions" 23,00
Foisonnante, inventive, en prise constante avec la vie de la Cité, la religion
romaine diffère radicalement de nos religions modernes. Elle n'exigeait en
effet aucune croyance conforme à une doctrine, ne connaissait ni pratique
méditative, ni lectures de textes sacrés, ni prières contemplatives et
intériorisées. Les " fidèles " des dieux romains n'étaient pas des croyants
pris dans leur vie religieuse personnelle, mais des citoyens conçus dans leur
être collectif et leurs aspirations communautaires.
Dans la Rome antique, tout acte collectif possédait un aspect " sacré ", et
tout acte religieux un aspect civique. C'est cet univers rituel singulier que
revisite ici le grand spécialiste de l'Antiquité John Scheid, prenant appui
sur les avancées les plus récentes de l'archéologie. Temples des dieux,
bâtiments communautaires, règles de consécration, calendriers liturgiques,
actes divinatoires, pouvoir des auspices, rites de purification, rôles
sacerdotaux tenus par les consuls, gouverneurs, centurions, présidents de
collèges d'artisans, pères de famille...
John Scheid souligne l'extraordinaire vitalité des rites romains, met en
exergue leur puissance d'incantation et leur ambition de réunir à chaque
instant les hommes et les dieux. Il décrypte aussi le rôle social des
sacrifices et offrandes d'animaux, de végétaux cuisinés, de vin, d'encens...
romaine diffère radicalement de nos religions modernes. Elle n'exigeait en
effet aucune croyance conforme à une doctrine, ne connaissait ni pratique
méditative, ni lectures de textes sacrés, ni prières contemplatives et
intériorisées. Les " fidèles " des dieux romains n'étaient pas des croyants
pris dans leur vie religieuse personnelle, mais des citoyens conçus dans leur
être collectif et leurs aspirations communautaires.
Dans la Rome antique, tout acte collectif possédait un aspect " sacré ", et
tout acte religieux un aspect civique. C'est cet univers rituel singulier que
revisite ici le grand spécialiste de l'Antiquité John Scheid, prenant appui
sur les avancées les plus récentes de l'archéologie. Temples des dieux,
bâtiments communautaires, règles de consécration, calendriers liturgiques,
actes divinatoires, pouvoir des auspices, rites de purification, rôles
sacerdotaux tenus par les consuls, gouverneurs, centurions, présidents de
collèges d'artisans, pères de famille...
John Scheid souligne l'extraordinaire vitalité des rites romains, met en
exergue leur puissance d'incantation et leur ambition de réunir à chaque
instant les hommes et les dieux. Il décrypte aussi le rôle social des
sacrifices et offrandes d'animaux, de végétaux cuisinés, de vin, d'encens...
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