- EAN13
- 9782278084289
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Didier)
- Date de publication
- 1983
- Collection
- Faire/lire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Pourquoi lire ? Et en quoi cette question se trouve-t-elle nécessairement au
cœur de l'interrogation portée sur l'École aujourd'hui ? Qu'on le veuille ou
non, dans les flots de signes qui environnent chacun de nous, il faut
apprendre à observer, comprendre, découvrir. En un mot : à lire. Lire, c'est
entreprendre de saisir et maîtriser tout ensemble signifiant. Les textes
écrits et imprimés n'en sont qu'une forme particulière, très élaborée.
Apprendre à les connaître ne peut être, ne doit être que la forme intelligente
de l'apprentissage des signes du monde. Cela posé, quelques paradoxes
s'éclairent. Que les media nouveaux déversent à flots les images et les
décibels n'est pas une cause du déclin de la pratique de lecture. Même et
surtout pas une vraie raison. Dans les media, les textes écrits s'offrent en
foule compacte. Autant de pâtures pour l'œil. Plus compacte encore la foule
des textes oraux, ânonnés, chantés, braillés ou assénés avec componction.
Autres pâtures de lectures, en une autre façon. Assez, donc, des propos grises
mines de salles des profs et de radio-cultures sur le goût de lire qui se
perd. Il n'est que temps de ré-apprendre à lire.
cœur de l'interrogation portée sur l'École aujourd'hui ? Qu'on le veuille ou
non, dans les flots de signes qui environnent chacun de nous, il faut
apprendre à observer, comprendre, découvrir. En un mot : à lire. Lire, c'est
entreprendre de saisir et maîtriser tout ensemble signifiant. Les textes
écrits et imprimés n'en sont qu'une forme particulière, très élaborée.
Apprendre à les connaître ne peut être, ne doit être que la forme intelligente
de l'apprentissage des signes du monde. Cela posé, quelques paradoxes
s'éclairent. Que les media nouveaux déversent à flots les images et les
décibels n'est pas une cause du déclin de la pratique de lecture. Même et
surtout pas une vraie raison. Dans les media, les textes écrits s'offrent en
foule compacte. Autant de pâtures pour l'œil. Plus compacte encore la foule
des textes oraux, ânonnés, chantés, braillés ou assénés avec componction.
Autres pâtures de lectures, en une autre façon. Assez, donc, des propos grises
mines de salles des profs et de radio-cultures sur le goût de lire qui se
perd. Il n'est que temps de ré-apprendre à lire.
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