Homo Strategicus, Capitalisme liquide, destruction créatrice et mondes habitables
EAN13
9782376875819
Éditeur
Éditions EMS
Date de publication
Collection
Les grands auteurs francophones
Langue
français
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Homo Strategicus

Capitalisme liquide, destruction créatrice et mondes habitables

Éditions EMS

Les grands auteurs francophones

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Plutôt qu’une réplique annoncée de la crise de 2008, c’est une pandémie qui
est venue brutalement provoquer des pénuries de produits élémentaires, dont 40
ans de « globalisation » nous avaient convaincus qu’ils seraient toujours
disponibles. 40 ans de financiarisation et de révolution numérique qui ont
imposé la rentabilité et sa maximisation en dévaluant tout autre critère
d’évaluation et notamment la précaution, le compromis et la justice sociale,
inhérents au capitalisme industriel et managérial régulé qui avait produit les
Trente Glorieuses.

Homo œconomicus s’est fait chair et a diffusé, par mimétisme et alignements,
son schéma mental simpliste, liquéfiant les entreprises, les organisations et
les États, comme l’avait voulu le tandem Thatcher-Reagan, admiratif de la
doctrine néolibérale Hayek-Friedman. Contraint de devenir entrepreneur de soi,
tout un chacun a dû s’adapter à marche forcée à l’innovation technologique
aveugle, l’invocation de la destruction créatrice de Schumpeter cautionnant le
vide stratégique. Partout en Occident, bien qu’à des degrés divers, homo
politicus, né sous Aristote, a dû s’incliner devant homo œconomicus, désormais
seule figure tenue pour légitime.

En mettant au jour ces genèses et plus encore leurs interdépendances, cet
ouvrage voit l’exploitation de la planète, la montée des inégalités, la
désagrégation des classes moyennes, le délitement de la démocratie libérale et
des sociétés, non comme des dégâts collatéraux, mais comme des implications
logiques de ce monopole d’une économie devenue chrématistique spéculative.
Fondé sur 50 ans de recherche, il retrace l’essor de la stratégie, en théorie
comme en pratique, puis son reflux, submergé par une gestion financiarisée de
l’entreprise, de l’État, de la ville et même des organisations sociales et
solidaires.

Il montre la nécessité de régénérer homo strategicus éthiquement orienté, et
de libérer ses forces imaginantes, pour affronter les problèmes écologiques,
sociaux, politiques, et faire que l’économie retrouve la raison. Il déploie
les concepts-repères et l’épistémologie pragmatiste adéquate à une stratégique
renouvelée
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