Alceste et l'absolutisme : essais de dramaturgie sur «Le Misanthrope»
EAN13
9782402079211
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Galilée)
Date de publication
Collection
Politique et société
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Alceste et l'absolutisme : essais de dramaturgie sur «Le Misanthrope»

FeniXX réédition numérique (Galilée)

Politique et société

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782402079211
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    7.49

  • Aide EAN13 : 9782402412544
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    7.49
Pour Alceste les choses, les êtres ont une saveur qualitative réfractaire aux
idéologies du calcul. D’un autre âge ? Pas seulement. Nous l’avons dit :
déposition, au double sens de « dépossession » et de « sans position ». Entre
l’intégration curiale et le départ. Sans décision mais sans tension… Et peut-
être n’est-il pas tout à fait absurde de décrire ainsi un état (d’âme) de
crise. Et encore ceci : pour l’État s’ouvre désormais la crise permanente
qu’en trois siècles l’Occident finira par étendre à l’ensemble de la planète.
De cela on peut voir un « symptôme » dans le Misanthrope à travers Alceste qui
justement, parce qu’il est l’irruption contrainte, ratée, de Poquelin (malgré
Molière) produit d’aussi stupéfiantes déflagrations dans le temps de la
comédie (extrait du texte de M. Deutsch). Le 4 janvier 1977 a lieu au Théâtre
National de Strasbourg, dirigé par Jean Pierre Vincent, la première d’une
nouvelle mise en scène du Misanthrope. Parce qu’il faut, statutairement «
jouer un classique » et que l’équipe du T.N.S. est engagée à travers le métier
du théâtre dans une enquête par coups de sonde dans « l’idéologie française ».
Et que quelque chose d’essentiel s’y joue par cette fable d’atrabilaire
amoureux : la fixation (au sens freudien) de l’intellectuel français à l’État
Célimène.
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