- EAN13
- 9782402249515
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- Date de publication
- 1998
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Les anciens Égyptiens l’appelaient « la chair du Soleil », les Incas « la
Sueur du Soleil ». Depuis la nuit des temps, d’un bout à l’autre de la terre,
l’or a exercé sur les hommes une indescriptible fascination et accompagné
l’histoire de l’humanité tout entière. À cause de lui, des empires se sont
établis ou écroulés, des conquérants ont construit des mondes ou ravagé des
civilisations entières, l’exploitation de l’homme par l’homme s’est exprimée
dans sa plus violente cruauté, des populations ont migré, du raid fiévreux des
« Forty Niners » de Californie aux misérables aventures des « garimpeiros »
brésiliens. Arraché au cœur des mines, recueilli dans l’eau des fleuves au
prix d’espoirs insensés et d’incroyables misères, ou recherché dans l’athanor
des alchimistes, il a nourri les rêves et les mythes de l’humanité, servi sa
piété, exprimé son goût de la beauté, mais aussi été le nerf de la guerre, le
moteur de sombres crimes ou le prétexte d’incroyables escroqueries. « Monarque
absolu », il a longtemps assuré les fondements de l’économie mondiale, en lui
fournissant un instrument monétaire international, étalon de toutes les
monnaies. Si, dans la seconde moitié de notre siècle, il a perdu ce rôle en
face du dollar roi, faut-il pour autant croire à la fin de sa puissance ? Au
fond de l’esprit - ou de l’âme - ne demeure-t-il pas un attachement
irrationnel, bien au-delà de sa valeur intrinsèque, à « cet enfant des désirs
de la Terre » ?
Sueur du Soleil ». Depuis la nuit des temps, d’un bout à l’autre de la terre,
l’or a exercé sur les hommes une indescriptible fascination et accompagné
l’histoire de l’humanité tout entière. À cause de lui, des empires se sont
établis ou écroulés, des conquérants ont construit des mondes ou ravagé des
civilisations entières, l’exploitation de l’homme par l’homme s’est exprimée
dans sa plus violente cruauté, des populations ont migré, du raid fiévreux des
« Forty Niners » de Californie aux misérables aventures des « garimpeiros »
brésiliens. Arraché au cœur des mines, recueilli dans l’eau des fleuves au
prix d’espoirs insensés et d’incroyables misères, ou recherché dans l’athanor
des alchimistes, il a nourri les rêves et les mythes de l’humanité, servi sa
piété, exprimé son goût de la beauté, mais aussi été le nerf de la guerre, le
moteur de sombres crimes ou le prétexte d’incroyables escroqueries. « Monarque
absolu », il a longtemps assuré les fondements de l’économie mondiale, en lui
fournissant un instrument monétaire international, étalon de toutes les
monnaies. Si, dans la seconde moitié de notre siècle, il a perdu ce rôle en
face du dollar roi, faut-il pour autant croire à la fin de sa puissance ? Au
fond de l’esprit - ou de l’âme - ne demeure-t-il pas un attachement
irrationnel, bien au-delà de sa valeur intrinsèque, à « cet enfant des désirs
de la Terre » ?
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