- EAN13
- 9782824902210
- Éditeur
- République des Lettres
- Date de publication
- 21/10/2014
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782824902210
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6.99
Texte intégral révisé suivi d'une biographie d'Ambrose Bierce. L'auteur du
"Dictionnaire du diable" est désormais reconnu comme le créateur de la "short
story" d'horreur, et à ce titre comme l'initiateur d'un courant majeur de la
littérature américaine contemporaine, de Richard Matheson à Anne Rice en
passant bien entendu par Stephen King. Si Bierce a avec Edgar Poe le même goût
du morbide, la même délectation pour la mort, violente, cruelle, il s'inspire
pour sa part de la réalité la plus prosaïque — ici la Guerre de Sécession —
qu'il décrit avec une minutie et une précision quasi photographiques. "Morts
violentes" en est une bonne illustration. Là, pas de fantastique au sens
littéraire du terme mais une exploration clinique de la réalité la plus crue,
d'où nait le surnaturel et, chez le lecteur, le sentiment de l'horreur. Aussi,
c'est à de véritables variations sur les métamorphoses du corps mort ou
agonisant que se livre Bierce, de la vision d'un pendu sur un pont ("Ce qui se
passa sur le pont de Owl Creek"), à celles du face-à-face pendant toute une
nuit d'un soldat et d'un cadavre ("Une rude bagarre"), d'un espion apprenant
qu'il va être exécuté sur-le-champ, de porcs en train de dévorer des cadavres
("Le coup de grâce"), ou encore d'une foule indistincte de blessés progressant
à genoux comme des animaux et dont l'un des représentants, la mâchoire
arrachée, menace bestialement du poing un enfant terrifié ("Chickamauga").
Dans "Morts violentes" la peur s'insinue partout.
"Dictionnaire du diable" est désormais reconnu comme le créateur de la "short
story" d'horreur, et à ce titre comme l'initiateur d'un courant majeur de la
littérature américaine contemporaine, de Richard Matheson à Anne Rice en
passant bien entendu par Stephen King. Si Bierce a avec Edgar Poe le même goût
du morbide, la même délectation pour la mort, violente, cruelle, il s'inspire
pour sa part de la réalité la plus prosaïque — ici la Guerre de Sécession —
qu'il décrit avec une minutie et une précision quasi photographiques. "Morts
violentes" en est une bonne illustration. Là, pas de fantastique au sens
littéraire du terme mais une exploration clinique de la réalité la plus crue,
d'où nait le surnaturel et, chez le lecteur, le sentiment de l'horreur. Aussi,
c'est à de véritables variations sur les métamorphoses du corps mort ou
agonisant que se livre Bierce, de la vision d'un pendu sur un pont ("Ce qui se
passa sur le pont de Owl Creek"), à celles du face-à-face pendant toute une
nuit d'un soldat et d'un cadavre ("Une rude bagarre"), d'un espion apprenant
qu'il va être exécuté sur-le-champ, de porcs en train de dévorer des cadavres
("Le coup de grâce"), ou encore d'une foule indistincte de blessés progressant
à genoux comme des animaux et dont l'un des représentants, la mâchoire
arrachée, menace bestialement du poing un enfant terrifié ("Chickamauga").
Dans "Morts violentes" la peur s'insinue partout.
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