Physiologie du mariage
EAN13
9782824906065
Éditeur
République des Lettres
Date de publication
Collection
Balzac
Langue
français
Langue d'origine
français
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Physiologie du mariage

République des Lettres

Balzac

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Publié en 1829 d'abord sous le titre de "Physiologie du mariage ou Méditations
de philosophie éclectique sur le bonheur et le malheur conjugal", cette œuvre
de jeunesse oscillant entre récit méditatif, étude de mœurs et traité
analytique a ensuite été intégrée dans les "Études analytiques" de "La Comédie
humaine". Le jeune Balzac qui a alors 25 ans ambitionne de devenir un écrivain
à la mode. Il y est brillant, spirituel, paradoxal, facétieux, perspicace.
Dans son introduction, il explique que ce sont les propos de Napoléon sur le
mariage pendant l'élaboration du "Code civil" qui l'incitèrent à méditer sur
le sujet. "La Physiologie du mariage" est ainsi divisée en 30 méditations
appuyées sur des données statistiques évidemment fantaisistes. Ces méditations
constellées d'aphorismes comprennent des aperçus d'ordre physiologique et
social ainsi que des propositions présentées comme les axiomes et les
théorèmes de cette science exacte qu'est pour Balzac le mariage. L'idée qu'il
s'en fait est sans doute quelque peu cynique, en particulier lorsqu'il aborde
la question de l'adultère, mais elle n'en est pas moins des plus intéressantes
à plusieurs égards, y compris encore pour la société contemporaine qui reste
encore largement fondée sur l'institution du mariage. Et si la "Physiologie du
mariage", qui est l'une des clés manifestes de "la Comédie humaine", semble en
apparence parfois teintée de misogynie, l'observation sociale et politique y
est relayée par une morale qui n'est pas exempte d'un certain féminisme avant
l'heure, comme Balzac l'écrit lui-même dans une lettre à la marquise de
Castries: "La Physiologie, Madame, fut un livre entrepris dans le but de
défendre les femmes. Ainsi le sens de mon livre est l'attribution exclusive de
toutes les fautes, commises par les femmes, à leurs maris. C'est une grande
absolution — puis j'y réclame les droits naturels et imprescriptibles de la
femme. Il n'y a pas de mariage heureux possible si une connaissance parfaite
des deux époux comme mœurs, caractères, etc., ne précède leur union, et je
n'ai reculé devant aucune des conséquences de ce principe. Ceux qui me
connaissent savent que j'ai toujours été fidèle, depuis l'âge de raison, à
cette idée, et pour moi, la jeune fille qui fait une faute est bien autrement
sacrée que celle qui reste ignorante et grosse de malheurs pour l'avenir, par
le fait même de son ignorance. Aussi ne veux-je épouser qu'une veuve."
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