- EAN13
- 9791021003361
- Éditeur
- Tallandier
- Date de publication
- 19/01/2017
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Quand les européens découvraient l'Afrique intérieure
Afrique Occidentale, vers 1795-1830
Olivier Grenouilleau
Tallandier
Livre numérique
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Papier - Tallandier 10,50
Alors que les premiers contacts remontent au milieu du XVe siècle, les
Européens se sont longtemps contentés d’aller chercher en Afrique
subsaharienne des esclaves pour les plantations d’Amérique, et pour cela ils
n’avaient nul besoin de contrôler ni d’explorer le pays. Ce n’est qu’avec
l’essor du mouvement abolitionniste et la prohibition de la traite négrière
(1807 pour l’Angleterre) que certains voyageurs ont porté sur l’Afrique
intérieure un regard différent. Ils se sont attachés à en connaître la
géographie, à en évaluer le potentiel et à en approcher les peuples de près.
Si le racisme et les préjugés ne sont pas absents de leurs récits de voyage,
l’estime et parfois la bienveillance sont également là. Cinq Britanniques,
parmi lesquels le célèbre Mungo Park, et deux Français, dont le « découvreur »
de Tombouctou René Caillié, ont laissé de passionnantes observations et évoqué
leurs multiples rencontres « à hauteur d’homme » avec les habitants d’une
dizaine de pays (aujourd’hui le Mali, le Sénégal, le Niger, la Gambie...).
Bien loin du ton dominateur et avide des récits des années 1850 et suivantes,
ces textes nous donnent une image riche et suggestive de l’Afrique des débuts
du XIXe siècle. Une révélation pour le lecteur européen de l’époque. Sans
doute une surprise pour nous, aujourd’hui.
Européens se sont longtemps contentés d’aller chercher en Afrique
subsaharienne des esclaves pour les plantations d’Amérique, et pour cela ils
n’avaient nul besoin de contrôler ni d’explorer le pays. Ce n’est qu’avec
l’essor du mouvement abolitionniste et la prohibition de la traite négrière
(1807 pour l’Angleterre) que certains voyageurs ont porté sur l’Afrique
intérieure un regard différent. Ils se sont attachés à en connaître la
géographie, à en évaluer le potentiel et à en approcher les peuples de près.
Si le racisme et les préjugés ne sont pas absents de leurs récits de voyage,
l’estime et parfois la bienveillance sont également là. Cinq Britanniques,
parmi lesquels le célèbre Mungo Park, et deux Français, dont le « découvreur »
de Tombouctou René Caillié, ont laissé de passionnantes observations et évoqué
leurs multiples rencontres « à hauteur d’homme » avec les habitants d’une
dizaine de pays (aujourd’hui le Mali, le Sénégal, le Niger, la Gambie...).
Bien loin du ton dominateur et avide des récits des années 1850 et suivantes,
ces textes nous donnent une image riche et suggestive de l’Afrique des débuts
du XIXe siècle. Une révélation pour le lecteur européen de l’époque. Sans
doute une surprise pour nous, aujourd’hui.
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