- EAN13
- 9791036576942
- Éditeur
- Presses Universitaires de Provence
- Date de publication
- 14/10/2021
- Collection
- Sociétés contemporaines
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les représentations de la réalité
Étude sociologique
Presses Universitaires de Provence
Sociétés contemporaines
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9791036576942
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Communément, l’usage social veut que l’on utilise les discours de toute sorte
– dits ou écrits – comme autant de ponts qui nous renseignent sur ce que,
telle ou telle, la réalité est : en lisant les journaux, on s’enquiert des
événements qui font l’actualité, en écoutant un proche, on s’informe sur les
derniers péripéties qui ont marqués sa vie. Mais, comme Magritte qui invitait
à ne pas confondre représentations picturales et réalité – « Ceci n’est pas
une pipe » –, on peut rompre avec cet usage indigène des discours afin de les
prendre pour ce qu’ils sont : d’abord et avant tout des productions sociales,
miroir des représentations ou « pensées » qu’à un moment donné les individus
tentent d’exprimer au moyen des mots. Se dessine alors une opportunité de voir
dans les discours le terrain d’accomplissement d’autant de pratiques –
inséparablement sociales et conceptuelles – que l’on peut s’employer à
décrire. S’appuyant essentiellement sur des entretiens passés auprès de
chercheurs et de journalistes et qui visaient à déterminer comment chacun
aborde la réalité, la recherche est aussi l’occasion d’aborder des
questionnements classiques d’épistémologie, cela surtout pour en évaluer des
fondements et/ou implications proprement sociaux : comment comprendre par
exemple, d’un point de vue sociologique, la disposition commune à reconnaître
ponctuellement quelque chose comme des faits, soit des éléments discursifs qui
paraissent si durs et/ou si inhérents aux phénomènes approchés ?
– dits ou écrits – comme autant de ponts qui nous renseignent sur ce que,
telle ou telle, la réalité est : en lisant les journaux, on s’enquiert des
événements qui font l’actualité, en écoutant un proche, on s’informe sur les
derniers péripéties qui ont marqués sa vie. Mais, comme Magritte qui invitait
à ne pas confondre représentations picturales et réalité – « Ceci n’est pas
une pipe » –, on peut rompre avec cet usage indigène des discours afin de les
prendre pour ce qu’ils sont : d’abord et avant tout des productions sociales,
miroir des représentations ou « pensées » qu’à un moment donné les individus
tentent d’exprimer au moyen des mots. Se dessine alors une opportunité de voir
dans les discours le terrain d’accomplissement d’autant de pratiques –
inséparablement sociales et conceptuelles – que l’on peut s’employer à
décrire. S’appuyant essentiellement sur des entretiens passés auprès de
chercheurs et de journalistes et qui visaient à déterminer comment chacun
aborde la réalité, la recherche est aussi l’occasion d’aborder des
questionnements classiques d’épistémologie, cela surtout pour en évaluer des
fondements et/ou implications proprement sociaux : comment comprendre par
exemple, d’un point de vue sociologique, la disposition commune à reconnaître
ponctuellement quelque chose comme des faits, soit des éléments discursifs qui
paraissent si durs et/ou si inhérents aux phénomènes approchés ?
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