- EAN13
- 9782213014418
- ISBN
- 978-2-213-01441-8
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 28/01/1986
- Collection
- BIOGRAPHIES HIS
- Nombre de pages
- 444
- Dimensions
- 21,5 x 13,5 x 2,3 cm
- Poids
- 489 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 937.07
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Offres
Caligula n'a vécu que pour justifier l'aphorisme selon lequel le pouvoir absolu corrompt absolument. Du moins est-ce la seule leçon qu'ont tirée de son court règne (37-41 après J.-C.) les Romains " vertueux " de la fin du Ier siècle. Gérant le " principat " comme un patrimoine et non comme une charge publique, il fut un despote jouisseur, sanguinaire et fou à lier de surcroît _ il prétendit un jour, on le sait, faire son cheval consul!
Mais le plus grand scandale de sa conduite, c'est précisément celui que ces témoins ne nous ont pas révélé _ et pour cause _: pour la première fois, un imperator n'avait pas jugé utile de ménager les institutions anciennes et leurs représentants. Caligula fut bien _ sans doute lui fallut-il en effet beaucoup d'inconscience pour l'oser _ le fossoyeur de l'hypocrite fiction naguère entretenue par Auguste puis Tibère et le vainqueur définitif d'un sénat désormais couché, objet tantôt de la vindicte, tantôt de la fantaisie du Prince.
L'âge des autocrates était venu, les Julio-Claudiens allaient présider à l'avènement de la plus grande Rome. A leur manière, les extravagances et les turpitudes de Caligula avaient libéré le pouvoir absolu de ses ultimes entraves.
Né en 1937, agrégé d'Histoire et ancien membre de la Casa de Velasquez, Daniel Nony est maître de conférences d'histoire romaine à l'université de Paris I-Panthéon-Sorbonne. Co-auteur, avec M. Christol de Des Origines de Rome aux invasions barbares (1974), il a également participé, sous la direction de Claude Nicolet, à Rome et la Conquête du monde méditerranéen (1978).
Mais le plus grand scandale de sa conduite, c'est précisément celui que ces témoins ne nous ont pas révélé _ et pour cause _: pour la première fois, un imperator n'avait pas jugé utile de ménager les institutions anciennes et leurs représentants. Caligula fut bien _ sans doute lui fallut-il en effet beaucoup d'inconscience pour l'oser _ le fossoyeur de l'hypocrite fiction naguère entretenue par Auguste puis Tibère et le vainqueur définitif d'un sénat désormais couché, objet tantôt de la vindicte, tantôt de la fantaisie du Prince.
L'âge des autocrates était venu, les Julio-Claudiens allaient présider à l'avènement de la plus grande Rome. A leur manière, les extravagances et les turpitudes de Caligula avaient libéré le pouvoir absolu de ses ultimes entraves.
Né en 1937, agrégé d'Histoire et ancien membre de la Casa de Velasquez, Daniel Nony est maître de conférences d'histoire romaine à l'université de Paris I-Panthéon-Sorbonne. Co-auteur, avec M. Christol de Des Origines de Rome aux invasions barbares (1974), il a également participé, sous la direction de Claude Nicolet, à Rome et la Conquête du monde méditerranéen (1978).
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Rome et son empire / Capes, agrégation 2015-2016Michel Christol, Daniel Nony, Clara Berrendonner, Pierre CosmeHachette Éducation
-
Rome et son empire, des origines aux invasions barbaresMichel Christol, Daniel NonyHachette Éducation
-
Aspects d'histoire économique et monétaire de Marc Aurèle à Constantin, 161-337 après J.-C.Claude Brénot, Xavier Loriot, Daniel NonySedes