- EAN13
- 9782764641781
- Éditeur
- Éditions du Boréal
- Date de publication
- 17/04/2012
- Collection
- Papiers collés
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
L’essai, chez Jacques Brault, a toujours accompagné l’écriture poétique, comme
en ont déjà témoigné superbement Chemin faisant (1975) et La Poussière du
chemin (1989), parus tous deux dans la collection « Papiers collés », et comme
en témoigne de nouveau le livre que voici, ultime volet de ce qui se découvre
aujourd’hui comme une longue méditation ininterrompue dans laquelle un
praticien réfléchit à son propre métier. Écrits au cours des deux dernières
décennies, les vingt-huit essais qui composent ce recueil se présentent comme
autant d’explorations à travers lesquelles se forme et s’approfondit une
pensée, ou mieux : une conscience de la poésie, comme art, certes, mais aussi,
et surtout, comme l’expérience à la fois obscure et lumineuse à la source et
au terme de cet art. Ces explorations se font tantôt par le souvenir,
l’autoportrait en « bricoleur » ou en professeur de poésie, tantôt par la
réflexion philosophique, tantôt par la (re)lecture de quelques œuvres toutes
marquées à leur manière par l’avènement de la poésie. À la fois précises et «
rêveuses », ces lectures abordent aussi bien des romanciers (Gabrielle Roy,
Gilles Archambault, Yvon Rivard) que des poètes d’ici ou d’ailleurs, d’hier ou
d’aujourd’hui, de Laforgue à Char, de Grandbois et Saint-Denys Garneau à
Roland Giguère et Miron, de Robert Melançon à Marie Uguay, de Robert Marteau à
Jean-Pierre Issenhuth. Mais dans tout cela, point de lourdeurs ni de
démonstrations savantes, car « l’art de l’essai, dit Jacques Brault, chemine,
à la fois écolier et vagabond, naïf et rusé, moqueur, mélancolique, perdu de
finitude, éperdu d’infini, espérant toujours que plus tard, peut-être… ».
*[XIXe]: Dix-neuvième
*[ xix e]: 19e siècle
en ont déjà témoigné superbement Chemin faisant (1975) et La Poussière du
chemin (1989), parus tous deux dans la collection « Papiers collés », et comme
en témoigne de nouveau le livre que voici, ultime volet de ce qui se découvre
aujourd’hui comme une longue méditation ininterrompue dans laquelle un
praticien réfléchit à son propre métier. Écrits au cours des deux dernières
décennies, les vingt-huit essais qui composent ce recueil se présentent comme
autant d’explorations à travers lesquelles se forme et s’approfondit une
pensée, ou mieux : une conscience de la poésie, comme art, certes, mais aussi,
et surtout, comme l’expérience à la fois obscure et lumineuse à la source et
au terme de cet art. Ces explorations se font tantôt par le souvenir,
l’autoportrait en « bricoleur » ou en professeur de poésie, tantôt par la
réflexion philosophique, tantôt par la (re)lecture de quelques œuvres toutes
marquées à leur manière par l’avènement de la poésie. À la fois précises et «
rêveuses », ces lectures abordent aussi bien des romanciers (Gabrielle Roy,
Gilles Archambault, Yvon Rivard) que des poètes d’ici ou d’ailleurs, d’hier ou
d’aujourd’hui, de Laforgue à Char, de Grandbois et Saint-Denys Garneau à
Roland Giguère et Miron, de Robert Melançon à Marie Uguay, de Robert Marteau à
Jean-Pierre Issenhuth. Mais dans tout cela, point de lourdeurs ni de
démonstrations savantes, car « l’art de l’essai, dit Jacques Brault, chemine,
à la fois écolier et vagabond, naïf et rusé, moqueur, mélancolique, perdu de
finitude, éperdu d’infini, espérant toujours que plus tard, peut-être… ».
*[XIXe]: Dix-neuvième
*[ xix e]: 19e siècle
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