Les Portes closes
EAN13
9782764642153
Éditeur
Éditions du Boréal
Date de publication
Collection
Fiction
Langue
français
Langue d'origine
français
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Les Portes closes

Éditions du Boréal

Fiction

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782764632154
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    13.99

  • Aide EAN13 : 9782764642153
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Philippe et Catherine. Ils sont peintres tous les deux. Il fait de grandes
toiles, elle des petits formats. Il est riche, célèbre. Elle est connue d’une
poignée d’admirateurs et de connaisseurs. Il s’enferme tout le jour dans son
atelier pour travailler. La porte close, elle ne la franchit jamais. C’est une
convention tacite entre eux. Elle fait marcher la maison. C’est elle qui a
élevé leurs trois filles. Il reçoit les modèles qu’il peint. Des jeunes femmes
qu’il ne revoit plus jamais ensuite. Quel est ce mystère qui fait que deux
personnes traversent la vie ensemble ? Est-ce que cela s’appelle toujours
l’amour ? Malgré les trahisons, les rapports de force, les jeux de séduction,
la manipulation, la jalousie, la haine, l’envie de tout détruire. Malgré les
enfants qui emportent chacun un morceau de notre chair. Malgré le fantôme des
parents qui ne cesse de nous hanter. À quel prix un couple réussit-il à durer
jusqu’à la fin ? Faut-il nécessairement qu’il y ait une victime ? Avec une
lucidité impitoyable, servie par une écriture d’une rare maîtrise, Lori Saint-
Martin explore cette folie à deux qu’est un couple. Couche après couche, elle
élimine tous les mensonges, toutes les illusions, tous les simulacres, pour
arriver à dessiner ce mystère, le plus grand qui soit, peut-être. « J’ai
regardé sa main sur la table, une main longue et fine mais aujourd’hui
tavelée, parcheminée, aux doigts légèrement déformés par l’âge et le travail.
Des mains que j’ai vues peindre, bien sûr, et manipuler les couverts, et tenir
le volant pour nous guider dans les tempêtes, et me caresser sans qu’alors je
regarde. Et je me suis dit : oui, on restera sans doute toujours ensemble même
si, par moments, je rêve de franchir le seuil pour la dernière fois. Et
encore, qui sait ? Je regarde vers la porte, vers le vaste monde, mesure la
distance qui m’en sépare, un chat prêt à bondir. »
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