- EAN13
- 9782764645055
- Éditeur
- Éditions du Boréal
- Date de publication
- 12/09/2017
- Collection
- Essais et Documents
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Survivance
Histoire et mémoire du XIXe siècle canadien-français
Éric Bédard
Éditions du Boréal
Essais et Documents
Livre numérique
Durant les décennies qui ont suivi l’échec du mouvement patriote, aucun chef
canadien-français ne s’est levé un matin pour annoncer les débuts de « l’hiver
de la survivance », selon l’expression de Fernand Dumont. Malgré les villages
brûlés et l’exil des principaux dirigeants du parti Patriote, malgré les
procès truqués et les pendaisons injustifiées, la vie quotidienne de ce peuple
de plus de 600 000 âmes reprenait son cours. Ce n’est que beaucoup plus tard
que les historiens auront recours au concept de survivance pour résumer plus
d’un siècle d’histoire. Or, si pour Lionel Groulx la survivance était en tout
point admirable, car elle témoignait d’une volonté tenace de durer, certains
penseurs issus de la Révolution tranquille reprendront le concept dans le but
de déprécier les acteurs et les intellectuels canadiens-français du XIXe
siècle. Mais cette survivance, de quoi est-elle faite ? Comment se
manifeste-t-elle concrètement ? Dans cet essai, qu’on peut lire comme une
suite des « Réformistes » (Boréal, 2009), Éric Bédard amorce un dialogue avec
notre passé. En faisant preuve d’empathie pour toute une génération de
Canadiens français qui s’est retrouvée plongée dans l’action, aux prises avec
un contexte particulièrement difficile, il souligne ici le rôle de l’histoire,
notamment de l’histoire politique. Les expériences vécues par nos devanciers
ne peuvent-elles pas nourrir nos réflexions sur le présent et nous rendre plus
lucides lorsqu’on cherche à entrevoir l’avenir ?
*[ve]: 5e siècle
*[av. J.-C.]: avant Jésus-Christ
canadien-français ne s’est levé un matin pour annoncer les débuts de « l’hiver
de la survivance », selon l’expression de Fernand Dumont. Malgré les villages
brûlés et l’exil des principaux dirigeants du parti Patriote, malgré les
procès truqués et les pendaisons injustifiées, la vie quotidienne de ce peuple
de plus de 600 000 âmes reprenait son cours. Ce n’est que beaucoup plus tard
que les historiens auront recours au concept de survivance pour résumer plus
d’un siècle d’histoire. Or, si pour Lionel Groulx la survivance était en tout
point admirable, car elle témoignait d’une volonté tenace de durer, certains
penseurs issus de la Révolution tranquille reprendront le concept dans le but
de déprécier les acteurs et les intellectuels canadiens-français du XIXe
siècle. Mais cette survivance, de quoi est-elle faite ? Comment se
manifeste-t-elle concrètement ? Dans cet essai, qu’on peut lire comme une
suite des « Réformistes » (Boréal, 2009), Éric Bédard amorce un dialogue avec
notre passé. En faisant preuve d’empathie pour toute une génération de
Canadiens français qui s’est retrouvée plongée dans l’action, aux prises avec
un contexte particulièrement difficile, il souligne ici le rôle de l’histoire,
notamment de l’histoire politique. Les expériences vécues par nos devanciers
ne peuvent-elles pas nourrir nos réflexions sur le présent et nous rendre plus
lucides lorsqu’on cherche à entrevoir l’avenir ?
*[ve]: 5e siècle
*[av. J.-C.]: avant Jésus-Christ
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