Personne n'a peur des gens qui sourient

Véronique Ovaldé

Flammarion

  • Conseillé par (Libraire)
    31 mai 2019

    Pourquoi Gloria a tout quitté du jour au lendemain avec ses deux filles ? Son passé réussira t'il a le rattraper ? Au fil du parcours de la jeune femme, la tension monte d'un cran. L'auteure nous tient en haleine jusqu'à bout. Suspens, intrigue, fausses pistes...


  • Conseillé par
    3 mars 2019

    La mamma au Beretta

    Le dernier roman de Véronique Ovaldé raconte le road trip d’une mère et ses filles qui, pour échapper à une menace, quittent les bords de la Méditerranée pour l’Alsace. Ce départ est l’opportunité de recommencer une nouvelle vie et d’oublier certaines erreurs passées. Dans cette histoire menée tambour battant, avec humour et suspens, on retrouve la verve et l’originalité de l’auteure qui joue avec les codes du roman noir avec légèreté.

    **Une mère et ses filles en cavale**

    C’est une décision que Gloria a mûrement réfléchie, une fuite qu’elle a soigneusement préparée. Un matin de juin, elle passe récupérer ses filles à l’école, Stella l’adolescente, et Loulou, six ans.

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  • Conseillé par
    8 février 2019

    Un jour de juin, Gloria embarque ses deux filles, Stella et Loulou, direction l’Alsace avec en point d'ancrage : la maison de sa grand-mère, dans la forêt de Kayserheim. Toutes les trois quittent le soleil de la Côte d’Azur et cela va sans dire que Stella l’aînée, âgée de seize ans, n’est pas très enchantée de cette parenthèse présentée comme des vacances par sa mère. Car Gloria n'a nullement prévu de revenir.

    Est-ce que Gloria fuit quelque chose ou quelqu’un ? C’est la question que l’on se pose et évidemment, Véronique Ovaldé ne va pas nous donner la réponse ou les réponses d’emblée. On prend d’abord le temps de faire plus ample connaissance avec Gloria et de son entourage familial. Suite au décès de son père qui l'a élevée jusqu'à l'adolescence, Gloria a pu compter sur tonton Gio, un brin paranoïaque Cet associé et ami de son père l’ayant prise sous son aile, elle travaille comme serveuse dans son établissement, un café au nom de La Traînée (ça ne s’invente pas). Et Gloria, jeune fille à l'aube de sa majorité, y rencontre l’amour avec un grand A, le futur père de ses filles en la personne de Samuel un garçon vivant de petits trafics et décédé depuis. Le bonheur se révèle parfait en apparence ou selon toute vraisemblance. Car peu à peu et très habilement, Véronique Ovaldé instaure de légers flottements, sème le doute et l'entretient d'autant plus que Gloria est délicieusement excessive et attachante. Pour savoir de quoi il s'agit, il faudra le lire car je n'en dis pas plus...

    Vif et entraînant avec ses descriptions très justes concernant notamment les figures maternelles et ses mille petits détails qui font mouche, ce roman prend un tournant plus sombre avec une réelle tension très bien distillée. L'atmosphère nous harponne, l'écriture de Véronique Ovaldé nous charme avec ses exquises incartades et sa fantaisie. Elle joue avec le lecteur pour le plus grand de nos plaisirs et on mord à l'hameçon, un régal !

    https://claraetlesmots.blogspot.com/2019/02/veronique-ovalde-personne-na-peur-des.html