- EAN13
- 9782251915548
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 09/05/2022
- Collection
- Études Anciennes
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782251915548
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18.99
Les textes que l’antiquité classique nous a transmis, dont le poids est si
lourd dans le destin intellectuel et spirituel de l’humanité, ne nous sont
connus la plupart du temps que par des manuscrits relativement tardifs. Pour
Eschyle, le plus ancien manuscrit dont nous disposons pourrait dater des
années 960-980. Dans le sillage de Wilamowitz, différents historiens des
textes ont étudié la tradition manuscrite médiévale du premier des tragiques
et ont permis d’apporter nombre d’améliorations aux éditions antérieures de
ses pièces. Cependant personne ne s’est intéressé à la période précédant le
premier manuscrit connu, à cette « préhistoire » pourtant fondamentale qui a
décidé de la perte ou de la survie de cette œuvre. Il a donc paru intéressant
et utile de rechercher dans cette longue période obscure les traces de
l’influence du poète et de relever les indices qui permettent d’y suivre avec
plus ou moins de certitude les étapes de la transmission de son texte. Rendue
ingrate par le manque relatif de sources explicites, une telle enquête ne peut
s’appuyer, pour l’essentiel, que sur les indications de la tradition indirecte
et l’étude des documents papyrologiques.
lourd dans le destin intellectuel et spirituel de l’humanité, ne nous sont
connus la plupart du temps que par des manuscrits relativement tardifs. Pour
Eschyle, le plus ancien manuscrit dont nous disposons pourrait dater des
années 960-980. Dans le sillage de Wilamowitz, différents historiens des
textes ont étudié la tradition manuscrite médiévale du premier des tragiques
et ont permis d’apporter nombre d’améliorations aux éditions antérieures de
ses pièces. Cependant personne ne s’est intéressé à la période précédant le
premier manuscrit connu, à cette « préhistoire » pourtant fondamentale qui a
décidé de la perte ou de la survie de cette œuvre. Il a donc paru intéressant
et utile de rechercher dans cette longue période obscure les traces de
l’influence du poète et de relever les indices qui permettent d’y suivre avec
plus ou moins de certitude les étapes de la transmission de son texte. Rendue
ingrate par le manque relatif de sources explicites, une telle enquête ne peut
s’appuyer, pour l’essentiel, que sur les indications de la tradition indirecte
et l’étude des documents papyrologiques.
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