- EAN13
- 9782251917597
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 08/04/2022
- Collection
- Les Belles Lettres / essais
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Le Principe de plaisir
Esthétique, savoirs et politique dans la Florence des Médicis (XVIe-XVIIe siècle)
Déborah Blocker
Les Belles Lettres
Les Belles Lettres / essais
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782251917597
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
24.99
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Papier - Belles Lettres 35,00
Ce livre raconte plusieurs histoires en une. D’une part, celle d’une des
académies les plus originales et les plus productives de la fin de la
Renaissance florentine, l’académie des Alterati (1569-ca. 1630). D’autre part,
celle d’un groupe social restreint, constitué de quelques dizaines de jeunes
patriciens florentins que le pouvoir médicéen ne voyait pas d’un bon œil parce
que leurs ancêtres avaient lutté pour maintenir la République oligarchique.
Ces jeunes nobles firent de leur académie un lieu où occuper leurs loisirs et
partager leurs plaisirs — artistiques et autres —, mais aussi un collectif où
travailler ensemble à leur intégration dans la société de cour médicéenne. En
troisième lieu, ce livre raconte l’histoire d’un corpus de documents,
aujourd’hui dispersé, mais qui constituait jadis le fondement de toutes les
activités des « Altérés ». Ces milliers de folios de documents, pour
l’essentiel restés à jamais manuscrits — et très largement inexplorés —
contiennent des discours académiques, des lettres, des registres d’activité,
des dialogues, des poèmes collectivement corrigés, etc. Leur analyse permet de
suivre au jour le jour les activités des Alterati pendant près de six
décennies, et d’examiner, à travers la forme matérielle que prirent leurs
travaux, comment émergèrent en leur sein, au fil de leurs débats, des horizons
intellectuels collectifs. Par l’entrelacement constant de ces trois histoires,
ce livre en raconte enfin une quatrième : celle des actions, activités et
discours qui, au sein de l’académie des Alterati, ont participé à la
constitution de l’esthétique en savoir (et en savoir-faire) d’un type nouveau.
À travers le cas des Alterati, ce livre pose ainsi la question de la
formalisation des savoirs et pratiques esthétiques qui sont aujourd’hui les
nôtres — et celle des liens entre leur émergence et la montée en puissance de
l’autoritarisme politique moderne, au sein des aristocraties européennes de la
première modernité.
académies les plus originales et les plus productives de la fin de la
Renaissance florentine, l’académie des Alterati (1569-ca. 1630). D’autre part,
celle d’un groupe social restreint, constitué de quelques dizaines de jeunes
patriciens florentins que le pouvoir médicéen ne voyait pas d’un bon œil parce
que leurs ancêtres avaient lutté pour maintenir la République oligarchique.
Ces jeunes nobles firent de leur académie un lieu où occuper leurs loisirs et
partager leurs plaisirs — artistiques et autres —, mais aussi un collectif où
travailler ensemble à leur intégration dans la société de cour médicéenne. En
troisième lieu, ce livre raconte l’histoire d’un corpus de documents,
aujourd’hui dispersé, mais qui constituait jadis le fondement de toutes les
activités des « Altérés ». Ces milliers de folios de documents, pour
l’essentiel restés à jamais manuscrits — et très largement inexplorés —
contiennent des discours académiques, des lettres, des registres d’activité,
des dialogues, des poèmes collectivement corrigés, etc. Leur analyse permet de
suivre au jour le jour les activités des Alterati pendant près de six
décennies, et d’examiner, à travers la forme matérielle que prirent leurs
travaux, comment émergèrent en leur sein, au fil de leurs débats, des horizons
intellectuels collectifs. Par l’entrelacement constant de ces trois histoires,
ce livre en raconte enfin une quatrième : celle des actions, activités et
discours qui, au sein de l’académie des Alterati, ont participé à la
constitution de l’esthétique en savoir (et en savoir-faire) d’un type nouveau.
À travers le cas des Alterati, ce livre pose ainsi la question de la
formalisation des savoirs et pratiques esthétiques qui sont aujourd’hui les
nôtres — et celle des liens entre leur émergence et la montée en puissance de
l’autoritarisme politique moderne, au sein des aristocraties européennes de la
première modernité.
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