Une potion magique pour la maîtresse
EAN13
9782700235432
ISBN
978-2-7002-3543-2
Éditeur
Rageot
Date de publication
Collection
Rageot roman (180)
Nombre de pages
128
Dimensions
18 x 12,5 cm
Poids
148 g
Langue
français
Code dewey
804
Fiches UNIMARC
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Une potion magique pour la maîtresse

De

Rageot

Rageot roman

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SOMMAIRE

ONCLE THÉO

BIZARRE ! BIZARRE !

LA GRISE

LA LETTRE

ÇA SE GÂTE !

POUR LA GRISE HIP HIP HIP...

ÇA PASSE OU ÇA CASSE !

FILATURE

SUPER THÉO

978-2-700-23543-2

ISSN 1951-5758

© RAGEOT-ÉDITEUR – PARIS, 1995-2009.

Tous droits de reproduction, de traduction et d'adaptation
réservés pour tous pays.
Loi n° 49-956 du 16-07-1949 sur les publications
destinées à la jeunesse.

Du même auteur, dans la même collection :

L'amour c'est tout bête

À toute la tribu Rageot et particulièrement à son grand sachem, Caroline, qui m'a accordé sa confiance voici déjà bien des lunes...e9782700235432_i0002.jpg

Oncle Théo

Théo. Il paraît qu'en grec, ça veut dire dieu. Je ne crois pas que j'aurais aimé m'appeler Théo. Vous imaginez ?

– Dieu, est-ce que tu t'es brossé les dents avant d'aller te coucher ? Dieu, connais-tu par cœur tes leçons pour demain ? Dieu, as-tu pensé à mettre tes vêtements sales dans le panier à linge ?

Et ça, c'est uniquement pour le quotidien. Les gens demandent des choses beaucoup plus compliquées à Dieu vu qu'il est censé être capable d'exaucer la moindre prière. Déposer son linge sale dans un panier n'est pas vraiment un problème, se brosser les dents avant de dormir non plus.

Connaître ses leçons du lendemain par cœur est déjà plus compliqué surtout si, comme moi, on a la mauvaise habitude de laisser le bon cahier dans son casier.

Mais ce n'est rien à côté des soucis de Dieu qui, dit-on, doit s'occuper de tout, depuis la moindre brindille jusqu'au plus haut sommet en passant par la météo des plages et les épidémies de rougeole. À mon avis, ce n'est pas drôle tous les jours surtout que cela fait un moment que ça dure et que, d'après ce qu'on dit, ce n'est pas près de s'arrêter.

Mais je ne vois pas pourquoi je me ferais du souci à ce sujet puisque ce n'est pas moi qui m'appelle Théo. Moi, je me prénomme Léo. Je vais sur mes neuf ans et je suis en CE2.

Théo, c'est mon oncle. Il est savant. Attention ! Pas un de ces savants dont vous entendez quelquefois le nom à la radio ou qui passent au journal de vingt heures après avoir gagné le prix Nobel. Non, pas du tout. Un savant inconnu, travaillant dans un laboratoire encore plus inconnu.

Enfin quand je dis laboratoire, j'exagère peut-être un peu ! Il faut le voir pour le croire et pour le voir, réussir à y pénétrer !

Le premier exploit consiste à en ouvrir la porte. Mission très souvent impossible car le désordre qui y règne est bien pire que celui de ma chambre envahie par les aquariums et terrariums dans lesquels j'élève mes tortues, mes lézards et mes poissons rares.

La seule chance de rentrer dans le laboratoire de l'oncle Théo est de lui rendre visite après un jour de grand ménage.

De toute façon, Théo ne reçoit jamais de visiteurs. Cela s'explique.

Un : il n'est pas d'un abord très facile.

Deux : il est très rare qu'il réponde quand on lui pose une question.

Et trois : si par miracle il parvient à l'entendre de là-haut sur son nuage de savant, il y a de fortes chances pour qu'il réponde à côté :

– Comment vas-tu ce matin, oncle Théo ?

– J'hésite... À pied ou en bicyclette.

Décourageant, non ? Papa, qui est comédien, assure :

– Il est plus facile de jouer une pièce de Guignol devant un public de sourds-muets non voyants que de discuter avec Théo !

Il dit aussi :

– Quand les tristounets feront du vélo, Théo gagnera le Tour de France !
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