Oeuvres complètes / Molière, 1, Œuvres complètes (Tome 1)
EAN13
9782070117413
ISBN
978-2-07-011741-3
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Bibliothèque de la Pléiade
Séries
Oeuvres complètes / Molière (1)
Nombre de pages
1728
Dimensions
18 x 11,8 x 4 cm
Poids
660 g
Langue
français
Code dewey
842.4
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On connaît Molière, et on croit le connaître bien. Chaque génération l’a lu à sa manière. Des traditions éditoriales, et des légendes biographiques, se sont fait jour. On publie généralement ses œuvres dans l’ordre selon lequel elles furent créées, alors que pour
plusieurs pièces, et notamment pour Tartuffe, on ne possède pas le texte de la création. Il aurait écrit sur la médecine parce qu’il était malade ; sur le mariage et la jalousie parce que sa femme aurait été légère… L’avantage, avec les grandes œuvres, c’est qu’elles redeviennent neuves dès qu’on veut bien porter sur elles un regard différent. Ainsi, ce n’est pas dans de prétendues difficultés conjugales qu’on cherchera la source de l’intérêt de Molière pour le statut des femmes, mais bien plutôt dans un
ensemble de valeurs partagées par toute la société mondaine de son temps. De même, Molière ne fut pas un malade qui raillait ses médecins, mais un auteur qui, après l’interdiction du Tartuffe, utilisa la médecine comme allégorie de la religion, sujet désormais prohibé. De même encore, on ne peut mettre sur le même plan les pièces qu’il publia lui-même - à partir des Précieuses ridicules -, celles que firent imprimer ses héritiers et celles qui restèrent inédites jusqu’au XIXᵉ siècle. Cette nouvelle édition, qui rompt avec de vieilles habitudes, reconstitue la trajectoire éditoriale de l’œuvre et insiste sur ce qui distingue Molière des autres auteurs de son temps : une indifférence souveraine à l’égard des règles de poétique théâtrale ; des innovations radicales dans l’«action» (la manière de jouer) comme dans la structure des pièces ; une réussite exceptionnelle dans la comédie «mêlée de musique» ; et surtout un jeu permanent, sans précédent, sur et avec des valeurs qui étaient les siennes, que partageait son public (la Cour comme la Ville), que nous partageons toujours pour une bonne part, et dont il a fait la matière même de ses comédies, créant ainsi entre la salle et la scène une connivence inouïe, qui dure encore.
Nouvelle édition
Nouvelle édition dirigée par Georges Forestier, avec Claude Bourqui.
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