Le virus, le masque et la plume

Les pages d’ « Infinis graffiti » vont conduire le lecteur, la lectrice, au cœur d’un
roman à suspense qui fait référence en exergue, de chapitre en chapitre, à des
personnages, des lieux et des paroles du Pentateuque. En première intention,
c’est un thriller d’inspiration biblique puisque depuis des millénaires, nul
n’entend ni ne retient les injonctions gravées sur le Décalogue. Pas plus que le
« Souviens-toi que tu as été esclave en pays d’Égypte ! », hé oui…Souviens-toi
de la portée de la liberté et de l’usage que tu en fais! Mais une mémoire sourde
à l’Histoire des commencements, se répète en chacun, indéfiniment. Et
l’homme sans mémoire s’éternise, graffiti griffonné sur une feuille de brouillon.

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N’étant pas une spécialiste de théologie, l’auteure s’en tient à de discrètes
évocations spirituelles qui prennent place dans le texte, sans autre ambition
que de conférer une toile de fond légendaire à la fiction.