Un certain Goût d'Alger
EAN13
9782368035764
ISBN
978-2-36803-576-4
Éditeur
Ella éditions
Date de publication
Dimensions
24 x 16 x 3 cm
Poids
436 g
Langue
français
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Un certain Goût d'Alger

Ella éditions

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Auteur de la fresque historique et succès de librairie "Le pays où vont mourir les rêves" et du remarquable "Le grand voyage de la Marie-Amélie", Olivier Cojan revisite les années de son enfance dans la magnifique Alger.
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Historiens et romanciers, qui pour transmettre?
Le , L'&

Pour inaugurer le nouveau cycle d'histoire(s), Les éditions Ella vous convient à une rencontre autour de la transmission avec les auteurs Alain Denizet, Gerard Leray et Olivier Cojan

OLIVIER COJAN
Avec Olivier Cojan , Olivier Cojan
Le , L'&

Auteur du succès Le grand voyage de la Marie-Amélie et de la fresque Le pays où vont mourir les rêves, Olivier Cojan revisite les années de son enfance à Alger.

L’écrivain nous raconte, avec le talent qu’on lui connait, la vie de trois familles plongées dans le tumulte de la guerre

entre 1956 et 1962.

Les trois amis Jean-Jacques, Zayne et André grandissent à Alger entre 1956 et 1964. Ils sont jeunes, amoureux et fous de cinéma.

Une fois de plus, Olivier Cojan nous entraine dans un roman empli d’émotions, d’espérance et d’humanité malgré la tourmente qui menace.

« Amar Jean-Jacques ?

Le censeur leva les yeux de sa liste et balaya du regard le groupe des sixièmes intimidé par la solennité du rituel de la rentrée.

– Amar Jean-Jacques, réitéra-t-il en élevant la

voix.

Le nommé Amar n’était pas là. Le censeur biffa le nom de l’absent sur sa liste et appela l’élève suivant.

– Bernat Philippe…

L’appelé sortit du groupe et se posta avec timidité devant Monsieur Moresco, le professeur de mathématiques. À l’appel de son nom, Bidru Marcel vint se ranger à côté de Bernat, puis Boccolini Gianni et Cohen Didier se placèrent derrière eux et, en suivant l’ordre alphabétique,

la classe de sixième B commença de se constituer.

Un peu empruntés, les potaches faisaient

connaissance sous l’oeil peu amène du professeur

qui allait les prendre en charge toute la matinée.

– Messahoud… Zayn…

Le censeur butait sur ce nom et ce prénom indigènes. Il leva le nez de son papier et regarda le jeune Zayn aller se placer à la fin du rang avant de reprendre sa litanie. »