Emira, ou la mélancolie du sanctuaire, ou la mélancolie du sanctuaire
EAN13
9782368036228
ISBN
978-2-36803-622-8
Éditeur
Ella éditions
Date de publication
Nombre de pages
488
Dimensions
24 x 16 x 2,8 cm
Poids
385 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Emira, ou la mélancolie du sanctuaire

ou la mélancolie du sanctuaire

Ella éditions

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Ce livre tente de réparer une injustice : mettre dans la lumière, Émira Marceau, une femme ignorée par les historiens qui se sont focalisés sur la destinée de son demi-frère, le général Marceau, dont elle a « forgé l’armure », et celle très controversée de son époux, le Conventionnel régicide, Antoine Sergent. A la fin de sa longue vie, ce dernier a pourtant évoqué par le menu la vie d’Émira, son épouse adulée, allant jusqu’à trahir les moindres secrets de son intimité, ce qui a suffi à jeter un voile pudique sur cette femme au destin tourmenté. Pourtant, la glorieuse épopée de Marceau et les avatars révolutionnaires de son beau-frère, le graveur Antoine Sergent, ont fait l’objet de nombreux ouvrages depuis le XIXe siècle mais un élément essentiel a été laissé sous le boisseau : l’amour hors norme qui unissait les trois « personnages ». L’ouvrage révèle le martyre que cette femme des Lumières a connu, lors de son premier mariage, et l’étrangeté de la relation conjugale qui l’a unie à son second mari devenu Sergent-Marceau. Il jette aussi une lumière crue sur les préférences d’un jeune général écartelé entre des passions contrariées. Cette « biographie », à trois personnages indissociables, se veut aussi une réflexion sur le tragique de l’Histoire. Qu’est-ce qu’un héros et qu’est-ce qu’un salaud ? Marceau est au Panthéon et Sergent a le sang de la Terreur sur les mains. Si, le premier, marche sans conteste au côté des grandes gloires de la Révolution française, le second méritait une forme de réhabilitation pour avoir lutté en faveur de ce qui était alors une utopie politique, la démocratie, au service d’un nouveau souverain, le peuple. Ce récit historique, au-delà de l’épopée d’une femme des Lumières et de deux hommes en déroute, tente aussi de leur donner chair, c’est-à-dire de leur restituer leur part d’humanité. La destinée d’Émira Marceau entre aussi en résonnance avec le combat actuel contre la violence faite aux femmes victimes, depuis des siècles, de la « loi des hommes ».
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Une femme en révolution

C’est un triangle amoureux. Une femme et deux hommes, comme il se doit. Jaloux l’un de l’autre, assurément. Elle, partageant son amour entre les deux pour leur complaire voire les manipuler. Amants donc ? Non, car elle est la sœur du premier et si elle deviendra l’épouse du second, leur union révélera bien des surprises.

Elle, c’est Marie Marceau-Desgraviers, fille d’un greffier de Chartres (Eure-et-Loir) avant la Révolution de 1789, en rébellion contre les injustices de cette fin de règne de Louis XVI et l’état d’asservissement où sont humiliées les femmes.

Son frère, c’est François Desgraviers, entré dans l’Histoire sous le nom de « général Marceau », qu’elle a formé, comme on forge un glaive afin d’en faire un héros des guerres révolutionnaires et, par procuration, l’homme qu’elle aurait rêvé d’être.

Son mari, c’est Antoine Sergent, un artiste et un homme inaccomplis, qui trouvera dans l’extrémisme révolutionnaire une revanche à sa modeste condition de fils d’artisan et à ses frustrations de graveur médiocre.

Mais comment cette relation à trois va-t-elle trouver son accomplissement : dans l’inceste, la transidentité, l’amour platonique, l’exil ou la mort ? C’est tout l’objet de cette fresque historique, fondée sur des faits authentiques, jusqu’alors racontée sous l’angle manichéen du panégyrique héroïque ou de l’anathème partisan, mais jamais du point de vue de Marie Desgraviers, cette femme en révolution entrée dans l’Histoire, par la petite porte, sous le nom d’Emira Marceau-Sergent.