- EAN13
- 9791036001789
- ISBN
- 979-10-360-0178-9
- Éditeur
- Atalante
- Date de publication
- 21/03/2024
- Collection
- La Dentelle du Cygne
- Nombre de pages
- 144
- Dimensions
- 20,7 x 15,2 x 1,7 cm
- Poids
- 240 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
4 - Des mammouths à la porte
Edition Collector
De Nghi Vo
Traduit par Mikael Cabon
Atalante
La Dentelle du Cygne
Offres
Les Archives des Collines-Chantantes
« Une huppe s'est approchée de moi à l'ombre de vos remparts, chétive, terne, insignifiante à tous les égards. Elle m'a alors réclamé une faveur qui m'a estomaquée. Elle voulait que je lui taille à ras les rémiges. Je lui ai demandé ce qui lui avait mis une idée pareille en tête.
"Le deuil, m'a-t-elle répondu. Le chagrin. Quand le monde se trouve à ce point bouleversé, pourquoi rester la même ? Je ne puis rester la même. Je ne puis rester."
J'ai fait ce qu'elle me demandait, et elle s'en est allée. Je l'ai chassée de mes pensées, mais elle m'est revenue en rêve, cette petite huppe, qui se départait de qui elle était pour mieux survivre, peut-être. Il est parfois impossible de survivre en demeurant qui l'on était. »
Tandis que celles et ceux qui aimaient l'adelphe Thien règlent leurs différends quant à ses funérailles, son fantôme hante l'abbaye des Collines-Chantantes.
Traduit de l'anglais par Mikael Cabon.
« Une huppe s'est approchée de moi à l'ombre de vos remparts, chétive, terne, insignifiante à tous les égards. Elle m'a alors réclamé une faveur qui m'a estomaquée. Elle voulait que je lui taille à ras les rémiges. Je lui ai demandé ce qui lui avait mis une idée pareille en tête.
"Le deuil, m'a-t-elle répondu. Le chagrin. Quand le monde se trouve à ce point bouleversé, pourquoi rester la même ? Je ne puis rester la même. Je ne puis rester."
J'ai fait ce qu'elle me demandait, et elle s'en est allée. Je l'ai chassée de mes pensées, mais elle m'est revenue en rêve, cette petite huppe, qui se départait de qui elle était pour mieux survivre, peut-être. Il est parfois impossible de survivre en demeurant qui l'on était. »
Tandis que celles et ceux qui aimaient l'adelphe Thien règlent leurs différends quant à ses funérailles, son fantôme hante l'abbaye des Collines-Chantantes.
Traduit de l'anglais par Mikael Cabon.
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