- EAN13
- 9782889681310
- ISBN
- 978-2-88968-131-0
- Éditeur
- Infolio
- Date de publication
- 07/03/2024
- Collection
- PRESTO
- Nombre de pages
- 64
- Dimensions
- 17,1 x 11,4 x 0,7 cm
- Poids
- 90 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Offres
On ne sait rien, en Suisse romande, du général Wille. Ce livre offre enfin un portrait instructif et passionnant à destination du public francophone.
De toute l'histoire de l'armée suisse, le général Ulrich Wille est sans doute une des figures les plus importantes et les plus controversées. Figure importante, parce qu'il a su relever le niveau d'instruction d'une armée de milice en faisant appliquer une discipline stricte. Mais aussi parce que, comme publiciste, il a mis une plume brillante et vigoureuse au service des objectifs qu'il voulait atteindre. Après un licenciement et une période de relégation, il réussit un retour fulgurant : nomination au grade de commandant de corps, professeur de sciences militaires à l'EPF et rédacteur en chef de la revue militaire suisse Allgemeine Schweizerische Militärzeitschrift. Lors de l'élection du général par l'Assemblée fédérale en 1914, il intervient personnellement auprès de son rival Sprecher von Bernegg et obtient de lui qu'il lui laisse la place. Figure controversée, parce qu'il a imposé à des soldats de milice des méthodes de drill d'inspiration prussienne et mis un fort accent sur la fierté de caste et l'autorité des officiers. Pendant son généralat, de 1914 à 1918, il a été en butte aux critiques toujours plus vives de la gauche. Une forte mobilisation de troupes décrétée par le Conseil fédéral, sous une forme différente de celle prévue par Wille, a conduit à la grève générale et finalement à son interruption.
De toute l'histoire de l'armée suisse, le général Ulrich Wille est sans doute une des figures les plus importantes et les plus controversées. Figure importante, parce qu'il a su relever le niveau d'instruction d'une armée de milice en faisant appliquer une discipline stricte. Mais aussi parce que, comme publiciste, il a mis une plume brillante et vigoureuse au service des objectifs qu'il voulait atteindre. Après un licenciement et une période de relégation, il réussit un retour fulgurant : nomination au grade de commandant de corps, professeur de sciences militaires à l'EPF et rédacteur en chef de la revue militaire suisse Allgemeine Schweizerische Militärzeitschrift. Lors de l'élection du général par l'Assemblée fédérale en 1914, il intervient personnellement auprès de son rival Sprecher von Bernegg et obtient de lui qu'il lui laisse la place. Figure controversée, parce qu'il a imposé à des soldats de milice des méthodes de drill d'inspiration prussienne et mis un fort accent sur la fierté de caste et l'autorité des officiers. Pendant son généralat, de 1914 à 1918, il a été en butte aux critiques toujours plus vives de la gauche. Une forte mobilisation de troupes décrétée par le Conseil fédéral, sous une forme différente de celle prévue par Wille, a conduit à la grève générale et finalement à son interruption.
S'identifier pour envoyer des commentaires.