- EAN13
- 9782847124507
- ISBN
- 978-2-84712-450-7
- Éditeur
- Éditions du Petit pavé
- Date de publication
- 18/04/2015
- Nombre de pages
- 291
- Dimensions
- 29,7 x 21 x 1,4 cm
- Poids
- 1060 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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LA RESISTANCE EN EURE ET LOIR par Albert HUDE
Ce livre tente de faire surgir une histoire enfouie dans les mémoires. C’est celle de centaines de jeunes hommes de 20 ans qui ont pris en charge une partie du destin de leur village, de leur ville, de leur département au moment où tout espoir de liberté s’effaçait devant la dure réalité de l’occupation allemande.
Au début de l’année 1944, on comptait en Eure et Loir une bonne trentaine de groupes et de maquis autonomes de résistants plus ou moins affiliés aux grandes organisations du Conseil National de la Résistance telles les FTPF, Libération Nord ou l’OCM. Alors que certains entamèrent le combat armé dès 1942, d’autres se structuraient pour être prêts le jour J afin de donner aux alliés un appui stratégique en désorganisant les forces de ravitaillement ennemies montant sur le front de Normandie.
Dans ce département, qui vit le premier combat du Préfet Jean Moulin, durement éprouvé à Chartres en 1940, un jeune philosophe se verra confier la direction de toute la résistance d’Eure et Loir alors qu’il n’a que 22 ans et aucune expérience militaire. Maurice CLAVEL sous le nom de SINCLAIR avec son amie Silvia MONTFORT vont coordonner les initiatives des groupes et constituer une force remarquable que les allemands vont découvrir à leurs dépens. Des zones d’ombre existent aussi comme celle de la désignation de Roland FARJON à la tête de trois maquis importants (DREUX, CRUCEY, LA FERTE VIDAME), alors que celui-ci est considéré comme l’un des traitres les plus importants au sein de l’OCM région Nord, organisation qui comptera des centaines d’arrestations.
L’infiltration des maquis par les agents allemands, l’exécution de 31 patriotes euréliens au Mont Valérien en mars 1944, la destruction du dépôt de munitions de Senonches par l’action d’un seul maquisard, l’organisation d’un camp de récupération de 150 aviateurs à Fréteval, la libération de Nogent le Rotrou par les seuls maquis de Plainville, Beaumont les Autels et Auneau, tous ces faits et bien d’autres montrent que l’activité de la résistance en Eure et Loir fût importante.
A l’occasion du 70 ème anniversaire de la libération du département il est temps de restituer ces évènements à partir de quelques témoignages directs de maquisards vivants, de quelques contributions écrites en 1945 et de plusieurs années de recherches auprès des familles de résistants.
Le livre donne aussi la parole au long du texte et de la période 1940-1944 à Henri LEREAU maquisard de Plainville qui, revêtu de l’uniforme d’un SS qu’il a fait prisonnier et au volant de son camion récupéré lors de l’attaque, va conduire les groupes de saboteurs de jour et de nuit au travers des contrôles de Feldgendarmes alors qu’il ne parle pas un mot d’allemand.
Albert HUDE, né en 1946 est retraité de l’Administration des Finances où il fût enquêteur après ses études d’économie à l’université de Paris Dauphine. Syndicaliste à la CFDT, militant associatif dans le milieu écologiste percheron (Amis de la Forêt de Senonches, Club mycologique de la Ferté Vidame) il est percheron d’adoption depuis 40 ans .Amateur d’histoire comme membre du groupe d’histoire locale de Senonches, il a étudié entre autres les implantations de mottes castrales ainsi que les « Mariettes » autour de La Puisaye où il habite .Il participe actuellement au groupe de pilotage pour la mise en place de la future Maison thématique du Bois et de la Forêt dans le Château de Senonches .Animateur de plusieurs conférences sur la résistance en Eure et Loir ,il intervient aussi dans les collèges en lien avec l’Education nationale pour transmettre cette histoire aux jeunes générations.
Ce livre tente de faire surgir une histoire enfouie dans les mémoires. C’est celle de centaines de jeunes hommes de 20 ans qui ont pris en charge une partie du destin de leur village, de leur ville, de leur département au moment où tout espoir de liberté s’effaçait devant la dure réalité de l’occupation allemande.
Au début de l’année 1944, on comptait en Eure et Loir une bonne trentaine de groupes et de maquis autonomes de résistants plus ou moins affiliés aux grandes organisations du Conseil National de la Résistance telles les FTPF, Libération Nord ou l’OCM. Alors que certains entamèrent le combat armé dès 1942, d’autres se structuraient pour être prêts le jour J afin de donner aux alliés un appui stratégique en désorganisant les forces de ravitaillement ennemies montant sur le front de Normandie.
Dans ce département, qui vit le premier combat du Préfet Jean Moulin, durement éprouvé à Chartres en 1940, un jeune philosophe se verra confier la direction de toute la résistance d’Eure et Loir alors qu’il n’a que 22 ans et aucune expérience militaire. Maurice CLAVEL sous le nom de SINCLAIR avec son amie Silvia MONTFORT vont coordonner les initiatives des groupes et constituer une force remarquable que les allemands vont découvrir à leurs dépens. Des zones d’ombre existent aussi comme celle de la désignation de Roland FARJON à la tête de trois maquis importants (DREUX, CRUCEY, LA FERTE VIDAME), alors que celui-ci est considéré comme l’un des traitres les plus importants au sein de l’OCM région Nord, organisation qui comptera des centaines d’arrestations.
L’infiltration des maquis par les agents allemands, l’exécution de 31 patriotes euréliens au Mont Valérien en mars 1944, la destruction du dépôt de munitions de Senonches par l’action d’un seul maquisard, l’organisation d’un camp de récupération de 150 aviateurs à Fréteval, la libération de Nogent le Rotrou par les seuls maquis de Plainville, Beaumont les Autels et Auneau, tous ces faits et bien d’autres montrent que l’activité de la résistance en Eure et Loir fût importante.
A l’occasion du 70 ème anniversaire de la libération du département il est temps de restituer ces évènements à partir de quelques témoignages directs de maquisards vivants, de quelques contributions écrites en 1945 et de plusieurs années de recherches auprès des familles de résistants.
Le livre donne aussi la parole au long du texte et de la période 1940-1944 à Henri LEREAU maquisard de Plainville qui, revêtu de l’uniforme d’un SS qu’il a fait prisonnier et au volant de son camion récupéré lors de l’attaque, va conduire les groupes de saboteurs de jour et de nuit au travers des contrôles de Feldgendarmes alors qu’il ne parle pas un mot d’allemand.
Albert HUDE, né en 1946 est retraité de l’Administration des Finances où il fût enquêteur après ses études d’économie à l’université de Paris Dauphine. Syndicaliste à la CFDT, militant associatif dans le milieu écologiste percheron (Amis de la Forêt de Senonches, Club mycologique de la Ferté Vidame) il est percheron d’adoption depuis 40 ans .Amateur d’histoire comme membre du groupe d’histoire locale de Senonches, il a étudié entre autres les implantations de mottes castrales ainsi que les « Mariettes » autour de La Puisaye où il habite .Il participe actuellement au groupe de pilotage pour la mise en place de la future Maison thématique du Bois et de la Forêt dans le Château de Senonches .Animateur de plusieurs conférences sur la résistance en Eure et Loir ,il intervient aussi dans les collèges en lien avec l’Education nationale pour transmettre cette histoire aux jeunes générations.
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