Confession de ma vie
EAN13
9782070715169
ISBN
978-2-07-071516-9
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
L'Infini (33)
Nombre de pages
352
Dimensions
21 x 14 x 2,2 cm
Poids
371 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Confession de ma vie

De

Préface de

Gallimard

L'Infini

Offres

«Publié en 1907 par le Mercure de France, Confession de ma vie avait paru un an auparavant en langue allemande à Berlin, et déclenché aussitôt une violente polémique. L'auteur, Wanda de Sacher-Masoch - épouse divorcée de l'écrivain autrichien Leopold von Sacher-Masoch (1836-1895) -, allait être malmenée par les réponses et démentis de Hulda Meister, seconde épouse de Leopold, et de
plusieurs de ses proches, parmi lesquels des personnalités du journalisme et des lettres. Dans cette œuvre à dessein autobiographique, celle qui avait vécu de nombreuses années auprès du célèbre auteur de La Vénus à la fourrure révélait
soudain au public les dessous de sa relation conjugale et brossait un portrait peu complaisant de son époux. Graz, Vienne, la Hongrie, Paris et l'Allemagne offraient le décor d'un étrange périple amoureux et littéraire, esquissant ainsi une chronique de la vie et des mœurs en ce dernier tiers du XIXᵉ siècle austro-hongrois. Mais, sous le récit de Mémoires, pointaient clairement une intention et une revendication plus singulières : Wanda décrivait avec minutie et ostentation l'histoire d'un fantasme qu'elle avait incarné, et que l'œuvre
romanesque de Sacher-Masoch n'avait pas laissé de traduire et de mettre en scène. Victime expiatoire, elle se présentait alors comme la femme bafouée, sacrifiée sur l'autel de l'art, à la gloire de celui que Krafft-Ebing, dans sa Psychopathia sexualis, prendrait pour modèle en 1886 dans sa symptomatologie du "masochisme". Pourtant, malgré l'authenticité à maints égards suspecte de cette confession, la revendication littéraire du livre nous porte vers une autre lecture et en désigne l'originalité : Confession de ma vie sanctionne la fin du roman vécu avec Leopold, tout comme il nous livre les clefs d'un imaginaire. En effet, ce n'est pas Angelika Aurora Rümelin qui le signe mais bien Wanda, c'est-à-dire la dernière incarnation de La Vénus à la fourrure nous contant la genèse et l'histoire de son personnage.» Jean-Paul Corsetti.
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...

Plus d'informations sur Jean-Paul Corsetti