Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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7 avril 2017

immigration, Iran

La double culture, est-ce une chance ? L’auteure répond clairement non et nous décrit les difficultés, pour une enfant de 8 ans, d’être arrachée à sa terre natale pour la France dont elle ne connaît rien.
Tout n’était pas rose dans son pays : ses parents, fervents communistes, l’obligeaient à donner ses jouets à d’autres enfants. Des amis de ses parents, certains ont disparu dans les geôles du pouvoir.
Voulant s’intégrer en France, elle refuse de parler, de lire et d’écrire le persan. Mais un voyage en Iran pour retrouver sa famille bouleverse ses repères.
S’agit-il d’un roman ? Plutôt de fragments de vies mis parfois en poésie.
L’image que je retiendrai :
Celle des parents qui, avant de fuir en exil, enterrent dans le jardin les oeuvres de Marx et des grands penseurs communistes.
http://alexmotamots.fr/marx-et-la-poupee-maryam-madjidi/

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7 avril 2017

nouvelles, suspens

Depuis Monsieur le commandant, Romain Slocombe est un auteur que j’apprécie.
Une écriture maîtrisée, il peut décrire les pires atrocités et bassesses humaines, tout dans le feutré.
J’aime l’intelligence de sa plume et la finesse de son propos.
Même si les 9 nouvelles qui composent le recueil ne sont pas toutes de la même intensité, j’ai aimé les lire et me laisser guider par l’auteur, attendant toujours d’être surprise. Ce qui n’a pas manqué.
L’image que je retiendrai :
Celle de la jeune fille maquettiste croyant être poursuivie par Guy Georges, le tueur de l’est parisien.
http://alexmotamots.fr/hematomes-romain-slocombe/

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30 mars 2017

Bulgarie, enfance

Quand on a un grand-père vrai communiste et des parents qui diffusent une radio interdite dans la Bulgarie des années 70-80 ; quand on est une fille et que l’on rêve d’être cosmonaute comme Iouri Gagarine ; quand votre meilleure amie préfère jouer avec ses Barbies envoyées par sa mère de Grèce ; pas étonnant qu’avec la chute du Mur de Berlin chute aussi votre enfance.

Avec beaucoup de détachement et un brin d’humour, la narratrice qui se dit « tu » nous raconte comment la société bulgare perd peu à peu pied.

J’ai aimé suivre l’évolution de la narratrice, vouant une admiration sans borne à Kurt Cobain une fois que sa passion pour Iouri se fut éteinte.

Une lecture qui ne me restera pas forcément longtemps en mémoire, mais qui m’a fait passer un bel après-midi.

L’image que je retiendrai :

« Tu couvres ton sac d’épingles à nourrice. Enfin, tu détaches la chaîne de la chasse d’eau et tu l’accroches sur le côté du pantalon, en signe de désobéissance, ce qui lance, d’une part une nouvelle mode dans ton collège, et d’autre part un problème sanitaire dans le quartier. » (p.111-112)

Alex Mot à Mots

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30 mars 2017

société

Nous sommes fin août en France, et les autoroutes sont vides. Même Martine n’est pas rentrée de ses vacances.

Mandaté par son ministère, Michel est chargé de comprendre pourquoi. Il se rend donc à Moustiers, petit village des Alpes de Haute Provence, pour tenter d’analyser ce phénomène désespérant.

Sauf qu’il n’y a pas d’explications : les aoûtiens n’ont pas envie de rentrer, c’est tout.

J’ai aimé découvrir la désorganisation de la société qui en découlait ; les dirigeants qui cherchaient à comprendre et ceux qui voulaient employer la manière forte. Même le porte-parole de Mme Merkel intervient dans l’affaire.

Un roman qui ne me laissera pas un souvenir impérissable, mais qui m’a fait passer un bon moment.

L’image que je retiendrai :

Celle des autoroutes vides de monde à la fin du mois.

Alex Mot à Mots

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30 mars 2017

nucléaire

Ancien roman de cet auteur que j’apprécie beaucoup, il est le dernier qu’il me reste à lire de lui.

Et j’ai bien fait de ne le lire qu’en dernier : quel pensum !

Si j’ai lu au départ toutes les descriptions sur les différents types de centrale nucléaire au Japon, j’ai vite abandonné ces passages. Et ils sont très nombreux dans le roman.

Ne m’a intéressé que l’enquête pour connaître le coupable. Un coupable bien fade.

Pas le meilleur de l’auteur, loin de là. J’irai même jusqu’à dire que c’est une lecture dont on peut se passer.

Alex Mot à Mots