Les mots se répandent sur la page blanche comme des notes sur une partition, comme des instruments dans un orchestre, sonnent verticalement, horizontalement et en épaisseur, comme une symphonie.
(...)
Dans ce beau recueil qui fait entendre « le son des mots réconciliés », « les questions du vent » et bien d’autres choses encore, le poète « adresse [ses] cris au ciel », et nous l’accompagnons, murmurant avec lui : « Merci pour la lumière ».
Jean-Pierre Longre in Notes et chroniques (01/06/22)
Le robinet de cuisine de Paul Solveig fuit. Il appelle un plombier tchèque. Ce dernier laisse échapper une photographie de sa mère, disparue dans sa Moravie natale pendant la période communiste. S'en suit un voyage ébouriffant en Europe centrale, dans la veine des " Tribulations d'un chinois en Chine "... épique et drôle à souhait.
Nicolas G.
Max décide de partir à New York pour devenir acteur tout en poursuivant son travail d'écriture. Il envisage aussi de rédiger des scénarios pour le cinéma indépendant. Cependant, sa petite amie n'est pas d'accord avec lui.
Une vision intime d'une Amérique à bout de souffle, pour un roman comme un film John Cassavetes... vertigineux !
Nicolas G.
Sur le pont du paquebot qui le ramène en Europe après une ultime saison à New York, Gustav Mahler laisse vagabonder ses pensées. Le dernier mouvement d'une âme, de nos esprits, la fin d'un temps.
Un texte brillamment traduit,
une petite musique entêtante.
Bouleversant.
Nicolas G.
Boll signe ici un roman très attachant : un voyage au temps des corbeaux dans une langue haute en couleurs et en mots simples. Et l'oiseau se fait " Madeleine de de Proust".
Sous nos yeux l'auteur ravive une campagne qui a partiellement disparu, celle où la boue colle aux godillots. Alors, nous reste le souvenir et ce délicieux roman, sépia et jamais nostalgique.
Nicolas G.