Après Rosalie Blum, Camille Jourdy revient avec un nouveau roman graphique.
Une nouvelle fois la magie opère, tant elle sait nous faire partager les petits riens qui constituent l'humain, dans sa grandeur comme dans ses travers. C'est simple, touchant, efficace...
Quelle famille!

Nous retrouvons avec plaisir Enola et ses compagnons dans cette deuxième histoire. Cette fois les licornes sont en conflit avec les hommes, la forêt est malade, seule Enola est à même de résoudre ce conflit!

Ziyi est une créature enfermée dans une cage, des hommes vont la libérer lui permettant au fil de diverses rencontres, de faire le tour d'un monde dévasté.
C'est une BD sans texte en noir et blanc, une fable désabusée sur le monde des hommes. Le tour de force des auteurs est de maintenir le lecteur en haleine, de le placer en empathie avec Ziyi, jusqu'à la dernière case.

L'histoire commence par un match de tennis acharné entre Antoine et Erik. Le père de ce dernier est très vindicatif, le fair play est une notion qui lui semble inconnue. Antoine gagne, et pour fêter cette belle victoire, Louis invite son fils à dîner.
Cette journée somme toute banale va basculer quand un homme reconnait au restaurant, Louis Lafarge le célèbre architecte, et va lui parler d'un certain Popov, une connaissance commune croisée des années auparavant et soupçonné d'être un espion russe. En même temps, en 1967 et avec un nom pareil...
Nous sommes alors happés par cette histoire d'espionnage, mais aussi du passage à l'âge adulte d'Antoine, entrainé par Erik et guidé par la mystérieuse Joan.