Ils diront d'elle, roman

Fanny Brucker

JC Lattès

  • Conseillé par
    22 mars 2011

    Bof...

    Estelle, le personnage principal nous livre ses états d'âmes, nous raconte son enfance "bercée" par les disputes de ses parents, les angoisses de sa mère face à un père infidèle, qui ne se gène pas pour utiliser sa fille comme alibi.

    Elle se sent "trait d'union" entre ses parents et leur rupture va profondément la marquer.

    Sa mère continuera de l'élever avec la peur des hommes.

    Elle raconte ses peines et ses doutes, elle fait un retour sur ses choix et se demande quelle influence ses parents ont eu sur sa vie, si elle est "homo" par choix ou par hasard

    Je ne sais pas trop quoi dire à propos de ce roman. J'avoue que je suis un peu déçue car le sujet de l'homosexualité n'est pas "vraiment" traité... Il sert juste de point de départ aux réflexions d'Estelle.

    Quelques passages sont amusants mais certains n'ont à mon avis rien à voir avec le sujet du roman. Le passage sur son job de serveuse au restaurant mexicain dure près de vingt pages et n'apporte rien de particulier.

    J'ai trouvé ce roman vraiment brouillon, et mal structuré (oui, c'est un peu la même chose mais j'insiste sur ce fait!!)

    Pour finir, la couverture n'est pas jolie et donne l'impression d'avoir un roman d'adolescent entre les mains.


  • Conseillé par
    15 février 2011

    Estelle, la cadette d’une fratrie, a vécu les tromperies et les mensonges de son père. Un père coureur de jupons et une mère qui ne voyait rien. Des frères et des sœurs plus âgés et Estelle s’est très vite retrouvée seule avec ses parents. Son père a pris la poudre d'escampette les abandonnant elle et sa mère. Quelques années ont passé, Estelle a préféré quitté Paris pour s’installer dans une ville de Charente-Maritime où elle vit avec Vanessa. Les fêtes de Noël approchent et Estelle les redoute. Elle voudrait s’y soustraire pour ne pas voir sa famille.

    Tous les ingrédients étaient réunis dans ce roman pour qu’il me plaise… Le poids de l’enfance qu’Estelle porte comme une croix, les peines et les souffrances accumulées, non dites. Sa façon d'agir, éviter sa famille pour ne pas faire face aux jugements. Et surtout la culpabilité qu’elle traîne. Culpabilité d’avoir couvert son père, de n’avoir rien dit à sa mère. Estelle s’est considérée très tôt comme" un trait d'union entre ses parents". Un rôle pour les maintenir ensemble. Ce qui n'a pas empêché son père de partir.
    Mais, voilà, je me suis enlisée dans cette histoire. Très vite, j'ai trouvé que les questions d’Estelle sur sa vie et ses choix tournaient en boucle. Et même si je comprenais Estelle, sa mélancolie a fini par m'agacer. J'ai eu l'impression qu'elle s'enfermait dans sa coquille et qu'elle s'y complaisait presque. Il y a également Vanessa. Une femme affirmée qui n'a pas froid aux yeux. Leur amour y est décrit avec sensibilité. Mais, hélas, ça n'a pas suffi pour que l'étincelle s'allume.

    Vous l'aurez compris, ça n'a pas été le coup de foudre entre ce livre et moi...