- EAN13
- 9782021095012
- Éditeur
- Le Seuil
- Date de publication
- 18/10/2012
- Collection
- Sciences humaines (H.C.)
- Langue
- français
- Langue d'origine
- allemand
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782021095012
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Papier - Seuil 31,00
Lies d'amitie des le milieu des annees trente, mais fondamentalement opposes
par leurs idees, Hannah Arendt et Gershom Scholem ne cesserent, plus de vingt
ans durant, d'echanger des lettres chargees de passion entre New York et
Jerusalem. Entre eux, Walter Benjamin, le tres cher ami commun dont la mort en
1940 hante cette correspondance de bout en bout.
Celle-ci temoigne d'abord des debats qui enflammerent les intellectuels juifs
(et pas seulement eux) apres le genocide : les Juifs doivent-ils former un
État distinct fonde sur la judeite ? doivent-ils au contraire s'assimiler dans
les pays ou ils resident ? Scholem soutient la premiere option, Arendt la
seconde.
C'est ainsi qu'entre 1939 et 1963, le cabbaliste et la philosophe confrontent
leurs opinions sur la judeite, le sionisme, l'actualite politique, leurs
ecrits respectifs, mais aussi le destin des Juifs, tandis qu'apres la guerre
ils s'engagent l'un et l'autre dans le sauvetage des bibliotheques et des
archives pillees par les nazis. Jusqu'a quel point le deuil des morts et le
combat pour la survie du judaisme fondait-il leurs relations ?
Ce debat passionne s'achevera sur une rupture, Scholem ayant les mots les plus
durs pour la façon dont son amie avait rendu compte en 1963, dans la presse
americaine, du proces Eichmann. Était-elle devenue a ses yeux une " mauvaise
juive " ?
Plutot se taire que se dechirer.
Édition critique realisee par David Heredia et Marie Luise Knott
Postface de Marie Luise Knott
Traduit de l'allemand par Olivier Mannoni, avec Françoise Mancip-Renaudie pour
les lettres et textes en anglais
*[5e]: Cinquième
par leurs idees, Hannah Arendt et Gershom Scholem ne cesserent, plus de vingt
ans durant, d'echanger des lettres chargees de passion entre New York et
Jerusalem. Entre eux, Walter Benjamin, le tres cher ami commun dont la mort en
1940 hante cette correspondance de bout en bout.
Celle-ci temoigne d'abord des debats qui enflammerent les intellectuels juifs
(et pas seulement eux) apres le genocide : les Juifs doivent-ils former un
État distinct fonde sur la judeite ? doivent-ils au contraire s'assimiler dans
les pays ou ils resident ? Scholem soutient la premiere option, Arendt la
seconde.
C'est ainsi qu'entre 1939 et 1963, le cabbaliste et la philosophe confrontent
leurs opinions sur la judeite, le sionisme, l'actualite politique, leurs
ecrits respectifs, mais aussi le destin des Juifs, tandis qu'apres la guerre
ils s'engagent l'un et l'autre dans le sauvetage des bibliotheques et des
archives pillees par les nazis. Jusqu'a quel point le deuil des morts et le
combat pour la survie du judaisme fondait-il leurs relations ?
Ce debat passionne s'achevera sur une rupture, Scholem ayant les mots les plus
durs pour la façon dont son amie avait rendu compte en 1963, dans la presse
americaine, du proces Eichmann. Était-elle devenue a ses yeux une " mauvaise
juive " ?
Plutot se taire que se dechirer.
Édition critique realisee par David Heredia et Marie Luise Knott
Postface de Marie Luise Knott
Traduit de l'allemand par Olivier Mannoni, avec Françoise Mancip-Renaudie pour
les lettres et textes en anglais
*[5e]: Cinquième
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