- EAN13
- 9782130787785
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 05/10/2016
- Collection
- Hors collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Démocraties sous stress
Les défis du terrorisme global
Antoine Garapon, Michel Rosenfeld
Puf
Hors collection
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782130787785
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
13.99
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La violence terroriste djihadiste telle que nous la connaissons aujourd’hui
diffère de la guerre et du crime car non seulement elle viole les lois
nationales et les lois de la guerre, mais elle brutalise aussi un accord
partagé sur le monde. L’attentat fait voler en éclats l’unité phénoménologique
du monde et génère ainsi le défi nouveau d’une hétérogénéité radicale et le
sentiment inédit d’une perte de confiance généralisée. Pourtant, c’est en
référence à des formes juridiques antérieures que l’on continue de la penser.
De là, l’enjeu de forger des concepts appropriés : à la dialectique de la
guerre et de l’état d’exception, nous proposons de substituer celle d’une
épreuve démocratique qui met sous pression (stress) la Constitution et les
institutions. Les armes à opposer au terrorisme ne sont donc pas seulement
guerrières, policières ou procédurales. Elles résident aussi dans notre
capacité à résister et à cultiver une vertu démocratique : la sérénité, qui
n’a pas les mêmes implications pour les institutions et pour les personnes.
diffère de la guerre et du crime car non seulement elle viole les lois
nationales et les lois de la guerre, mais elle brutalise aussi un accord
partagé sur le monde. L’attentat fait voler en éclats l’unité phénoménologique
du monde et génère ainsi le défi nouveau d’une hétérogénéité radicale et le
sentiment inédit d’une perte de confiance généralisée. Pourtant, c’est en
référence à des formes juridiques antérieures que l’on continue de la penser.
De là, l’enjeu de forger des concepts appropriés : à la dialectique de la
guerre et de l’état d’exception, nous proposons de substituer celle d’une
épreuve démocratique qui met sous pression (stress) la Constitution et les
institutions. Les armes à opposer au terrorisme ne sont donc pas seulement
guerrières, policières ou procédurales. Elles résident aussi dans notre
capacité à résister et à cultiver une vertu démocratique : la sérénité, qui
n’a pas les mêmes implications pour les institutions et pour les personnes.
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