- EAN13
- 9782213673189
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 23/10/2013
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782213673189
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En mai 2010, le FMI, l’Union européenne et la BCE, ont missionné leurs experts
et mis le pays sous leur tutelle : Trois ans plus tard, au lieu d’un
redressement des finances, on assiste à un effondrement du pays et à une
catastrophe humanitaire. La Grèce n’est plus que le fantôme d’elle-même.
Panagiotis Grigoriou fait la chronique de la vie effroyable en temps de crise
financière. Historien et ethnologue ayant longtemps enseigné en France, il
choisit de vivre à Athènes en 2008 : dès le déclenchement des événements, il
décide de rapporter le quotidien des Grecs dans un blog, Greek Crisis, qui
connaît un succès immédiat. Ces histoires sont celles de la classe moyenne qui
disparaît partiellement du monde du travail, des actifs tous touchés par le
chômage et, pour les plus « chanceux » d’entre eux, contraints à prendre le
chemin de l’exil. Il dit le désespoir des petits commerçants, des étudiants,
des diplômés ou encore des retraités, à la recherche de stratégies de
rechange, souvent dérisoires ou impossibles : quitter le pays, changer de
secteur d’activité, se répolitiser, se dé-socialiser, ou encore se suicider ou
se laisser mourir… Ce sont les seules alternatives laissées à une population
totalement déstabilisée, qui n’a plus d’autre perspective que sa survie
immédiate. La crise ne s’est pas abattue sur la Grèce à cause des errements
réels et avérés de sa classe politique. L’explosion de la dette du pays n’est
pas la seule cause : la Grèce a été choisie comme laboratoire des politiques
d’austérité, elle est soumise à une expérience-limite. La Grèce fantôme se
veut aussi une réflexion sur le projet européen et ses incohérences, voire ses
faillites.
Panagiotis Grigoriou a contribué à l’élaboration du film documentaire Khaos.
Les visages humains de la crise grecque, réalisée par Ana Dumitrescu (2012).
et mis le pays sous leur tutelle : Trois ans plus tard, au lieu d’un
redressement des finances, on assiste à un effondrement du pays et à une
catastrophe humanitaire. La Grèce n’est plus que le fantôme d’elle-même.
Panagiotis Grigoriou fait la chronique de la vie effroyable en temps de crise
financière. Historien et ethnologue ayant longtemps enseigné en France, il
choisit de vivre à Athènes en 2008 : dès le déclenchement des événements, il
décide de rapporter le quotidien des Grecs dans un blog, Greek Crisis, qui
connaît un succès immédiat. Ces histoires sont celles de la classe moyenne qui
disparaît partiellement du monde du travail, des actifs tous touchés par le
chômage et, pour les plus « chanceux » d’entre eux, contraints à prendre le
chemin de l’exil. Il dit le désespoir des petits commerçants, des étudiants,
des diplômés ou encore des retraités, à la recherche de stratégies de
rechange, souvent dérisoires ou impossibles : quitter le pays, changer de
secteur d’activité, se répolitiser, se dé-socialiser, ou encore se suicider ou
se laisser mourir… Ce sont les seules alternatives laissées à une population
totalement déstabilisée, qui n’a plus d’autre perspective que sa survie
immédiate. La crise ne s’est pas abattue sur la Grèce à cause des errements
réels et avérés de sa classe politique. L’explosion de la dette du pays n’est
pas la seule cause : la Grèce a été choisie comme laboratoire des politiques
d’austérité, elle est soumise à une expérience-limite. La Grèce fantôme se
veut aussi une réflexion sur le projet européen et ses incohérences, voire ses
faillites.
Panagiotis Grigoriou a contribué à l’élaboration du film documentaire Khaos.
Les visages humains de la crise grecque, réalisée par Ana Dumitrescu (2012).
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