- EAN13
- 9782221119235
- Éditeur
- Robert Laffont
- Date de publication
- 20/12/2012
- Collection
- Roman
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782221119235
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
10.99
Tel un marin furieux s'obstinant à traverser l'Atlantique, Jean-Marie Gourio a
repris sa quête acharnée et poétique pour cueillir les meilleures brèves de
l'année 2009.
" Le monde cache ses saveurs sous la banalité, les réservant à ceux qui savent
la percer.
Ainsi, Alexander Fleming en regardant assidûment une moisissure de fromage
découvrait qu'elle contenait une médecine qui allait estoquer la chaude-pisse
et autres infections peu aimables, de même Léonard de Vinci découvrit sur le
visage disgracieux d'une femme sans intérêt un imperceptible sourire qui
allait faire la fortune du Louvre, enfin Jean-Marie Gourio plaçant son oreille
de façon particulière dans les débits de boisson découvre à la fin du siècle
dernier des brèves de comptoir qui réduisent à néant la supposée vulgarité des
bistrots, nous offrant le langage enchanteur de l'Homme devant son verre de
blanc.
Il est à noter cependant la supériorité de cette découverte sur les deux
précédentes. En effet on constate que ni avec la Joconde ni avec la
pénicilline on peut faire du théâtre, tandis qu'avec les Brèves, si ! "
Jean-Michel Ribes
repris sa quête acharnée et poétique pour cueillir les meilleures brèves de
l'année 2009.
" Le monde cache ses saveurs sous la banalité, les réservant à ceux qui savent
la percer.
Ainsi, Alexander Fleming en regardant assidûment une moisissure de fromage
découvrait qu'elle contenait une médecine qui allait estoquer la chaude-pisse
et autres infections peu aimables, de même Léonard de Vinci découvrit sur le
visage disgracieux d'une femme sans intérêt un imperceptible sourire qui
allait faire la fortune du Louvre, enfin Jean-Marie Gourio plaçant son oreille
de façon particulière dans les débits de boisson découvre à la fin du siècle
dernier des brèves de comptoir qui réduisent à néant la supposée vulgarité des
bistrots, nous offrant le langage enchanteur de l'Homme devant son verre de
blanc.
Il est à noter cependant la supériorité de cette découverte sur les deux
précédentes. En effet on constate que ni avec la Joconde ni avec la
pénicilline on peut faire du théâtre, tandis qu'avec les Brèves, si ! "
Jean-Michel Ribes
S'identifier pour envoyer des commentaires.