- EAN13
- 9782307142973
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Centre de recherche Littérature et spiritualité)
- Date de publication
- 1991
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le pluriel du beau
Genèse du relativisme esthétique en littérature. Du singulier au pluriel
Marc-Mathieu Münch
FeniXX réédition numérique (Centre de recherche Littérature et spiritualité)
Livre numérique
Vers 1800, à la fin de ce siècle des Lumières qui a ouvert son goût à toutes
les littératures, le vieux dogme millénaire du beau singulier, universel,
définissable, et aussi absolu que le Bien et le Vrai, s’est effondré. Il a été
remplacé — progressivement — par l’idée contraire d’un beau relatif, variable
et, pour tout dire, pluriel. Cette révolution est, sans doute, la plus
importante de l’histoire de la théorie littéraire, parce que la question du
beau singulier — ou pluriel — est un préalable à toute réflexion esthétique.
Pourtant, elle n’a jamais été étudiée. Bien plus, une partie de la critique
n’en a pas encore pris clairement conscience, et se comporte comme si la
question de la beauté était un tabou, dont il vaut mieux ne pas parler. Le
présent ouvrage étudie la genèse du relativisme littéraire au XVIIIe siècle,
dans trois des principaux pays de l’Europe, en montrant comment le concept
d’un beau singulier est, peu à peu, devenu impossible à penser. Il montre
comment la révolution esthétique du XIXe siècle se prépare, en profondeur,
dans presque tous les aspects de la pensée théorique, et quelles sont les
péripéties de cette aventure intellectuelle.
les littératures, le vieux dogme millénaire du beau singulier, universel,
définissable, et aussi absolu que le Bien et le Vrai, s’est effondré. Il a été
remplacé — progressivement — par l’idée contraire d’un beau relatif, variable
et, pour tout dire, pluriel. Cette révolution est, sans doute, la plus
importante de l’histoire de la théorie littéraire, parce que la question du
beau singulier — ou pluriel — est un préalable à toute réflexion esthétique.
Pourtant, elle n’a jamais été étudiée. Bien plus, une partie de la critique
n’en a pas encore pris clairement conscience, et se comporte comme si la
question de la beauté était un tabou, dont il vaut mieux ne pas parler. Le
présent ouvrage étudie la genèse du relativisme littéraire au XVIIIe siècle,
dans trois des principaux pays de l’Europe, en montrant comment le concept
d’un beau singulier est, peu à peu, devenu impossible à penser. Il montre
comment la révolution esthétique du XIXe siècle se prépare, en profondeur,
dans presque tous les aspects de la pensée théorique, et quelles sont les
péripéties de cette aventure intellectuelle.
S'identifier pour envoyer des commentaires.