- EAN13
- 9782348051159
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (La découverte)
- Date de publication
- 1998
- Collection
- Cahiers libres
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le désir de société
Des Restos du cœur au mouvement des chômeurs
Jean-Marc Salmon
FeniXX réédition numérique (La découverte)
Cahiers libres
Livre numérique
Dans ce livre original, Jean-Marc Salmon propose la première vision globale
des nouveaux mouvements associatifs nés de la « fracture sociale ». S’appuyant
sur un travail de terrain et une longue enquête auprès des acteurs, il retrace
leur genèse sur une vingtaine d’années et restitue leurs analyses d’une
société en crise. Avec les Restos du cœur, SOS Racisme, Aides, Act-up ou le
Droit au logement, le mouvement associatif est entré dans l’ère de la
communication. Ces « média-associations », nées de la mouvance de l’après-68,
participent à la renaissance de la société civile au moment où l’État central
se désengage, et s’imposent rapidement comme des protagonistes importants des
débats de société : racisme, sida, misère... La montée de la pauvreté et des
inégalités les a conduites à jouer un rôle politique et à mettre la question
de l’exclusion au centre de l’élection présidentielle de 1995. Mais
l’inquiétude de notre société sur son avenir redistribue toutes les cartes.
Pour Jean-Marc Salmon, le Front national, premier parti chez les ouvriers et
les chômeurs, est tapi dans l’ombre de la « fracture sociale ». En réaction,
de nouvelles formes d’autonomie citoyenne s’engouffrent dans la brèche ouverte
par le mouvement des sans-papiers, le mouvement des pétitions et l’Appel de
Strasbourg. Face au chômage, se créent des associations d’un nouveau genre :
AC !, APEIS, CDSL, MNCP... Leur « guérilla sociale » débouche sur le mouvement
des chômeurs de Noël 1997 et relance le débat sur la question sociale.
*[ve]: 5e siècle
*[av. J.-C.]: avant Jésus-Christ
des nouveaux mouvements associatifs nés de la « fracture sociale ». S’appuyant
sur un travail de terrain et une longue enquête auprès des acteurs, il retrace
leur genèse sur une vingtaine d’années et restitue leurs analyses d’une
société en crise. Avec les Restos du cœur, SOS Racisme, Aides, Act-up ou le
Droit au logement, le mouvement associatif est entré dans l’ère de la
communication. Ces « média-associations », nées de la mouvance de l’après-68,
participent à la renaissance de la société civile au moment où l’État central
se désengage, et s’imposent rapidement comme des protagonistes importants des
débats de société : racisme, sida, misère... La montée de la pauvreté et des
inégalités les a conduites à jouer un rôle politique et à mettre la question
de l’exclusion au centre de l’élection présidentielle de 1995. Mais
l’inquiétude de notre société sur son avenir redistribue toutes les cartes.
Pour Jean-Marc Salmon, le Front national, premier parti chez les ouvriers et
les chômeurs, est tapi dans l’ombre de la « fracture sociale ». En réaction,
de nouvelles formes d’autonomie citoyenne s’engouffrent dans la brèche ouverte
par le mouvement des sans-papiers, le mouvement des pétitions et l’Appel de
Strasbourg. Face au chômage, se créent des associations d’un nouveau genre :
AC !, APEIS, CDSL, MNCP... Leur « guérilla sociale » débouche sur le mouvement
des chômeurs de Noël 1997 et relance le débat sur la question sociale.
*[ve]: 5e siècle
*[av. J.-C.]: avant Jésus-Christ
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