Le procès de sous-développement, Essai sur les limites de l'accumulation nationale du capital dans les économies semi-industrialisées
EAN13
9782348062308
Éditeur
FeniXX réédition numérique (La découverte)
Date de publication
Collection
Livres critiques de l'économie politique
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Le procès de sous-développement

Essai sur les limites de l'accumulation nationale du capital dans les économies semi-industrialisées

FeniXX réédition numérique (La découverte)

Livres critiques de l'économie politique

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782348062308
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    7.99

  • Aide EAN13 : 9782348062315
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    7.99
Le sous-développement ne peut être expliqué en soi. Toute tentative d’étudier
le sous-développement en l’automatisant, en le séparant de l’évolution de
l’économie mondiale, des besoins et nécessités de ses centres dominants, est
voué d’emblée à l’échec, car elle élude le problème essentiel : celui de sa
genèse. Pour Pierre Salama, l’accumulation du capital dans les économies du
centre a un rôle surdéterminant. Les conditions dans lesquelles elle se
réalise, les crises qu’elle connaît et la difficulté qu’elle peut avoir pour
se reproduire, sont à l’origine des modifications des liens avec les économies
de la périphérie. C’est pourquoi l’étude de l’accumulation du capital dans les
économies du centre, des conditions de sa réalisation, apparaît comme
essentielle pour une analyse scientifique de l’évolution des économies de la
périphérie. L’objet de ce livre est donc de tenter d’analyser le caractère
contradictoire du procès de l’accumulation du capital. Cette accumulation du
capital — à l’échelle mondiale — a des effets différents selon le pôle
(centre, périphérie) où elle se déroule. Ses effets diffèrent, tant au niveau
de la répartition des revenus, qu’au niveau de la formation d’emplois
productifs. Dans ces conditions, la reproduction élargie du capital « national
» s’avère de plus en plus difficile. Le procès de l’accumulation du capital «
national » trouve, dès lors, sa spécialité dans la production rapide de ses
propres limites. Les difficultés croissantes d’accumuler de manière autonome
le capital — une fois la crise du capitalisme mondial surmontée — effritent,
puis sapent, les assises mêmes sur lesquelles reposait la bourgeoisie
nationale. Au prix de convulsions multiples, la bourgeoisie nationale se
transforme, progressivement, en bourgeoisie associée à l’impérialisme.
L’exacerbation des contradictions fournira cependant la base objective au
développement de la lutte de classes. (Extrait de l’introduction de l’auteur).

*[xxe]: 20e siècle
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