Rendez-vous sexuels
EAN13
9782362371363
Éditeur
Sabine Fournier
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Rendez-vous sexuels

Sabine Fournier

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782362371363
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    9.99
**Extrait**


**Chapitre II**

Au fur et à mesure que son excitation tombait, Jean-Pierre se sentait de plus
en plus mal à l’aise. Il avait croisé les mains sur son bas-ventre et se
dandinait d’un pied sur l’autre. Il fallait qu’il se rhabille, qu’il quitte ce
bureau… Il allait prendre son courage à deux mains…
La jeune femme, qui venait de tourner son fauteuil dans sa direction, ne lui
en laissa pas le temps ! Retroussant complètement sa jupe autour de ses
hanches, elle abaissa son collant sur ses chevilles.
Il abandonna instantanément son projet de fuite. Il allait voir son sexe !
C’est la seule chose qui comptait à présent.
Elle défit les pressions de l’entrejambe de son body dont le tissu élastique,
en se rétractant, dévoila d’abondants poils pubiens d’un noir de jais,
manifestement taillés pour éviter leur foisonnement. Elle écarta largement les
genoux alors que ses pieds restaient entravés par le collant distendu. Au
milieu des poils noirs, collés par la mouille à proximité des lèvres de sa
fente, les nymphes rose vif, décollées l’une de l’autre, le fascinèrent.
— C’est ce que vous préférez chez une femme, m’avez-vous dit, alors ne restez
pas planté là, mettez-vous à genoux, je vais vous montrer ma chatte dans tous
ses détails…
Le coeur battant, il s’exécuta immédiatement.
— Approchez votre visage, regardez comme elle est belle…
Disant cela, elle posa trois doigts de chaque main sur les petites lèvres de
sa vulve et les étala de chaque côté, lui exposant l’ouverture de son vagin.
Jean-Pierre n’avait jamais vu de sexe de femme de si près… Sa femme exigeait
toujours que la lumière soit éteinte quand elle acceptait qu’il lui fasse
minette… Ce qu’il voyait à présent ne lui était pas pourtant pas inconnu : ça
ressemblait beaucoup aux photos des magazines pornographiques qu’il achetait
parfois, mais là c’était chaud, vivant, parfumé ! Il était chaviré… L’odeur
puissante qui s’en dégageait le surprit : le sexe de son épouse ne sentait que
le savon de toilette ! C’était bien plus fort, même que quand il reniflait les
slips de sa femme. Il sentit sa verge réagir.
— Je vous ouvre mon vagin…
Elle enfila entièrement l’index et le majeur dans la cavité, les ressortit,
luisants de mouille et les présenta à Jean-Pierre qui s’empressa de les sucer.
L’orifice du vagin, largement ouvert, laissait voir une sorte de couronne
formée de petites langues de chair qui lui firent penser à des dents. Plus au
fond, les muqueuses formaient des coussinets roses qui s’enfonçaient dans
l’obscurité.
Il était subjugué par l’obscénité du spectacle de cette fente qui, vue de si
près, semblait immense.
La jeune femme venait d’appuyer, au-dessus du vagin, sur le sommet d’un petit
dôme.
— Regardez… c’est par là que je fais pipi…
Manifestement, elle prenait autant de plaisir à s’exhiber que lui à la
regarder. L’orifice triangulaire du méat paraissait minuscule à côté de
l’ouverture du vagin. Il songea aussitôt au plaisir qu’il aurait à la voir
uriner…
— Si vous êtes bien obéissant, je ferai pipi devant vous, peut-être même… sur
vous !
Comme elle venait au-devant de ses fantasmes ! Cette femme était
exceptionnelle, Jean-Pierre savait qu’il ne pourrait plus se passer d’elle.
Vers le haut de la fente, les petites lèvres s’étaient roulées à l’intérieur
et leur couleur brune tranchait sur le rose vif des chairs internes. Une
mousse blanchâtre couvrait les plis vulvaires.
La jeune femme saisit ses petites lèvres entre deux doigts et les étira vers
le haut, sur plusieurs centimètres.
— Regardez mon clitoris, ce si petit organe qui me donne tant de plaisir…
Elle repoussa vers le haut le capuchon, dévoilant une pointe nacrée qu’elle
caressa d’un index rapide.
— Tu vois, je me branle… je me branle devant toi, ça te plaît ?
Il était incapable de répondre, tellement l’impudeur de cette femme le
suffoquait.
Elle referma les cuisses, lui coinçant la tête entre elles.
Il ne voyait plus rien. Il se concentra sur l’odeur alcaline et iodée que
dégageait le sexe : il était de nouveau en érection. Le parfum de cette chatte
était pour lui un aphrodisiaque à effet instantané.
Il tenta d’écarter les genoux de la jeune femme mais n’y parvint pas. D’elle-
même, lentement, elle rouvrit le compas de ses jambes.
— N’est-ce pas qu’elle est belle ? Toute mouillée, toute parfumée… Je suis
sûre que tu as envie d’y mettre ton nez…
Cette femme devinait chacune de ses pulsions, elle lisait à livre ouvert dans
ses pensées les plus secrètes : c’était effrayant.
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