- EAN13
- 9782364415126
- Éditeur
- Éditions Universitaires de Dijon
- Date de publication
- 26/02/2024
- Collection
- Écritures
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les inscriptions romanesques dans la prose arthurienne du XIIIe au XVe siècle
Sandrine Hériché Pradeau
Éditions Universitaires de Dijon
Écritures
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782364415126
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La prose romanesque arthurienne (XIIIe-XVe siècle) fait volontiers référence,
au détour du récit, à des inscriptions qu’il est donné de lire à un lecteur
fictif, le plus souvent un chevalier errant en quête de sens. À partir d’un
large corpus – Lancelot-Graal, Suite du Roman de Merlin, Prophesies de Merlin,
Tristan en prose, Roman de Meliadus et de Guiron le Courtois, Perceforest, le
Livre du Cuer d’Amor espris de René d’Anjou –, ce sont ces inscriptions que
l’on envisagera selon des perspectives littéraires, poétiques, linguistiques
et historiques. Comment l’inscription questionne-t-elle les notions
d’autorité, d’espace, d’oralité et de mémoire ? En tant qu’elle est écriture,
et donc image, dans quelle mesure peut-elle être perçue comme une imago,
mentale ou matérielle ? Dès lors qu’elle manifeste le double caractère
sacramentel/saint et magique/diabolique de l’écriture, l’inscription participe
aussi fréquemment de pratiques magiques et prophétiques, que les romanciers se
plaisent à mettre en scène. En prose mais également en vers, anonyme ou
signée, brève ou prolixe, mouvante, illisible ou monumentale, reposant sur le
métal, la pierre, le bois ou la chair, l’inscription romanesque possède de
multiples facettes, qui en disent long sur le pouvoir de l’écrit au Moyen Âge.
*[22 août]: selon le calendrier julien
*[28 octobre]: selon le calendrier julien
au détour du récit, à des inscriptions qu’il est donné de lire à un lecteur
fictif, le plus souvent un chevalier errant en quête de sens. À partir d’un
large corpus – Lancelot-Graal, Suite du Roman de Merlin, Prophesies de Merlin,
Tristan en prose, Roman de Meliadus et de Guiron le Courtois, Perceforest, le
Livre du Cuer d’Amor espris de René d’Anjou –, ce sont ces inscriptions que
l’on envisagera selon des perspectives littéraires, poétiques, linguistiques
et historiques. Comment l’inscription questionne-t-elle les notions
d’autorité, d’espace, d’oralité et de mémoire ? En tant qu’elle est écriture,
et donc image, dans quelle mesure peut-elle être perçue comme une imago,
mentale ou matérielle ? Dès lors qu’elle manifeste le double caractère
sacramentel/saint et magique/diabolique de l’écriture, l’inscription participe
aussi fréquemment de pratiques magiques et prophétiques, que les romanciers se
plaisent à mettre en scène. En prose mais également en vers, anonyme ou
signée, brève ou prolixe, mouvante, illisible ou monumentale, reposant sur le
métal, la pierre, le bois ou la chair, l’inscription romanesque possède de
multiples facettes, qui en disent long sur le pouvoir de l’écrit au Moyen Âge.
*[22 août]: selon le calendrier julien
*[28 octobre]: selon le calendrier julien
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