Les Choucas, Ou Quelques aspects de la vie de Fred Hopner dans l'hiver 1961-1962
EAN13
9782402210881
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Les Éditeurs Français Réunis)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Les Choucas

Ou Quelques aspects de la vie de Fred Hopner dans l'hiver 1961-1962

FeniXX réédition numérique (Les Éditeurs Français Réunis)

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782402210881
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    6.99

  • Aide EAN13 : 9782402544214
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    6.99
Pendant cet hiver trouble, à Paris, Fred Hopner, un metteur en scène, beau
comme Curd Jurgens, qui aime les femmes autant que celles-ci l’aiment, qui a
un caractère impossible et une étonnante femme frêle comme une herbe et dure
comme l’acier, vient de terminer un film (interdit par la censure) et pense
déjà au suivant. Il s’intéresse aux choucas (des oiseaux étonnants, aux mœurs
« sociales » développées), aux répétitions d’une figuriste sur glace, à une
infirmière et à la guerre. Il fait une « crise ». Ou peut-être est-ce le monde
qui est en crise ? Le thème de la « crise » est familier à Jean Kanapa. Cette
crise-là débouche sur une « tragédie optimiste » à l’échelle de Fred Hopner —
un de ces fanatiques qui n’en ont pas l’air et dont le monde a besoin. Si on
lui disait que ce roman est à clefs, l’auteur répondrait que ce n’est pas
exact puisque Fred Hopner n’est pas seulement tel metteur en scène connu, mais
aussi tel autre ; que d’ailleurs l’attentat dont il est victime, c’est en
réalité un écrivain qui en fut l’objet cet hiver-là ; que le sort qui frappe
Hopner fut en vérité celui d’un metteur en scène qui n’était pas français,
mais étranger… et que c’est donc à l’évidence un roman d’imagination. Un roman
qui a l’allure d’un scénario, son rythme rapide, son découpage, son style de
dialogues — et en même temps celle d’une partition, où s’entrecroisent les «
thèmes secondaires ». — Tout le contraire, en somme, du « nouveau roman »
(pour lequel, d’ailleurs, l’auteur affirme avoir le plus grand respect). On
oubliait : il y a aussi une dame qui joue de la harpe. C’est très important.
L’art est très important. La guerre aussi.
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