- EAN13
- 9782415008093
- Éditeur
- Odile Jacob
- Date de publication
- 02/05/2024
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782415008093
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
14.99
Autre version disponible
-
Papier - Odile Jacob 18,90
Depuis deux siècles, une partie de bras de fer est engagée entre les
démocraties et le capitalisme. Longtemps nos sociétés ont réussi à s’appuyer
sur le capitalisme pour faire progresser les conditions de vie de tous. À
partir du début des années 1980, elles ont baissé les bras. Le capitalisme a
été laissé livré à lui-même et les gouvernements ont négligé les
infrastructures sociales – l’hôpital, l’école, la police, la justice… – dont
la qualité reflète pourtant le prix qu’une démocratie donne à la vie de
chacun. Les dérives qui en résultent minent notre cohésion sociale à un moment
où le monde est devenu plus menaçant. Si nous donnons à la vie de ceux qui
viennent après nous le même prix qu’à la nôtre, nous devons réagir. En tirant
parti, comme hier, du dynamisme du capitalisme, nos sociétés doivent à nouveau
investir pour améliorer la vie des hommes. Cela passe par une réhabilitation
du rôle de l’État et de l’action publique. Nos démocraties sont-elles encore
assez lucides pour le vouloir ? Anton Brender est économiste chez Candriam,
une société européenne de gestion d’actifs. Il a été directeur du Cepii
(Centre d’études prospectives et d’informations internationales). Professeur
associé honoraire à l’université Paris-Dauphine, il est l’auteur de nombreux
ouvrages, dont, en 2020, Capitalisme et progrès social.
démocraties et le capitalisme. Longtemps nos sociétés ont réussi à s’appuyer
sur le capitalisme pour faire progresser les conditions de vie de tous. À
partir du début des années 1980, elles ont baissé les bras. Le capitalisme a
été laissé livré à lui-même et les gouvernements ont négligé les
infrastructures sociales – l’hôpital, l’école, la police, la justice… – dont
la qualité reflète pourtant le prix qu’une démocratie donne à la vie de
chacun. Les dérives qui en résultent minent notre cohésion sociale à un moment
où le monde est devenu plus menaçant. Si nous donnons à la vie de ceux qui
viennent après nous le même prix qu’à la nôtre, nous devons réagir. En tirant
parti, comme hier, du dynamisme du capitalisme, nos sociétés doivent à nouveau
investir pour améliorer la vie des hommes. Cela passe par une réhabilitation
du rôle de l’État et de l’action publique. Nos démocraties sont-elles encore
assez lucides pour le vouloir ? Anton Brender est économiste chez Candriam,
une société européenne de gestion d’actifs. Il a été directeur du Cepii
(Centre d’études prospectives et d’informations internationales). Professeur
associé honoraire à l’université Paris-Dauphine, il est l’auteur de nombreux
ouvrages, dont, en 2020, Capitalisme et progrès social.
S'identifier pour envoyer des commentaires.