- EAN13
- 9782709641609
- Éditeur
- Jean-Claude Lattès
- Date de publication
- 08/02/2012
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782709641609
-
Fichier EPUB à mise en page fixe, avec DRM Adobe
- Impression
-
Impossible
- Copier/Coller
-
Impossible
- Partage
-
6 appareils
12.99 -
Fichier EPUB à mise en page fixe, avec DRM Adobe
Autre version disponible
-
Papier - JC Lattès 18,00
Dans la petite école de Bothoa, au cœur de la Bretagne, un jeune élève, Pol,
s’ennuie. Il observe les cartes accrochées aux murs et rêve d’un ailleurs, un
monde où le vert ne dominerait pas, où les fruits seraient gros et juteux, où
le vent serait chaud. Il se persuade que le jour où il faudrait partir – car
un jour ou l’autre un Breton doit s’en aller – il choisirait la main du
hasard. Il accrocherait lui aussi une carte au mur, il prendrait une
fléchette, la lancerait et se jurerait d’aller là où la pointe d’acier se
ficherait.
Des années plus tard, le moment est venu pour Pol de partir. La pointe de la
fléchette se plante en plein Pacifique. Alors, sans réfléchir, Pol fait vite
son baluchon et s’en va, un petit matin aussi flamboyant que ses souvenirs.
Là-bas, il rencontre Maeva. « Il ne savait pas s’il aimait Maeva. L’amour,
ici, ne supportait pas une nouvelle saison. Le printemps n’existait pas dans
les îles, la montée de la sève ne régulait pas les sentiments. Il n’y avait
que la saison des pluies où l’on pleurait beaucoup et la saison sèche qui
tarissait les larmes. »
s’ennuie. Il observe les cartes accrochées aux murs et rêve d’un ailleurs, un
monde où le vert ne dominerait pas, où les fruits seraient gros et juteux, où
le vent serait chaud. Il se persuade que le jour où il faudrait partir – car
un jour ou l’autre un Breton doit s’en aller – il choisirait la main du
hasard. Il accrocherait lui aussi une carte au mur, il prendrait une
fléchette, la lancerait et se jurerait d’aller là où la pointe d’acier se
ficherait.
Des années plus tard, le moment est venu pour Pol de partir. La pointe de la
fléchette se plante en plein Pacifique. Alors, sans réfléchir, Pol fait vite
son baluchon et s’en va, un petit matin aussi flamboyant que ses souvenirs.
Là-bas, il rencontre Maeva. « Il ne savait pas s’il aimait Maeva. L’amour,
ici, ne supportait pas une nouvelle saison. Le printemps n’existait pas dans
les îles, la montée de la sève ne régulait pas les sentiments. Il n’y avait
que la saison des pluies où l’on pleurait beaucoup et la saison sèche qui
tarissait les larmes. »
S'identifier pour envoyer des commentaires.