La Curie romaine de Pie IX à Pie X, Le gouvernement central de l’Église et la fin des États pontificaux
EAN13
9782728310012
Éditeur
Publications de l’École française de Rome
Date de publication
Collection
Bibliothèque des Écoles françaises d’Athènes et de Rome
Langue
français
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La Curie romaine de Pie IX à Pie X

Le gouvernement central de l’Église et la fin des États pontificaux

Publications de l’École française de Rome

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    19.99
Le pontificat de Pie IX fut à la fois le plus long de l’histoire de la
succession apostolique et celui du dernier “Papa-Re”, entouré d’une Curie
romaine chargée du gouvernement de l’Église et de ses États. L’échec des
concessions « constitutionnalistes » de 1847-1848 puis l’exil à Gaète
déterminèrent une restauration autoritaire, confirmant la Curie comme le
conservatoire de pratiques de gouvernement spécifiques. Face au mouvement
unitaire italien, la Curie multiplia les adresses théologiques et doctrinales,
jusqu’à la réunion du premier concile œcuménique du Vatican ; la brèche de la
Porta Pia parut alors solder le combat de l’histoire contre l’éternité. La
réclusion de la Curie, partageant la condition d’un pape prisonnier de
l’Italie, l’inscrivit dans une logique de gouvernement sans État, entamant un
processus de spiritualisation forcée articulé sur l’ecclésiologie de la
societas perfecta. Adaptations et réformes mûrirent au long du pontificat de
Léon XIII, préparant la mutation définitive de la Curie. Il revint à Pie X,
pourtant sans expérience curiale, d’en remodeler le visage (constitution
Sapienti consilio, 1908) et d’entreprendre la révision des assises juridiques
de l’Église (Codex iuris canonici, 1917). Ayant cessé de servir un pape qui
fût aussi un roi, la Curie demeurait l’auxiliaire d’un successeur de Pierre
dont le pouvoir pour partie ancré à une terre avait laissé place à une
autorité renouvelée sur le monde.
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