La glaive et l’autel, Camps et piété militaires sous le Haut-Empire romain
EAN13
9782753569690
Éditeur
Presses universitaires de Rennes
Date de publication
Collection
Histoire
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La glaive et l’autel

Camps et piété militaires sous le Haut-Empire romain

Presses universitaires de Rennes

Histoire

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Bien que leur armée ait été l’une des meilleures de l’Antiquité, les Romains
attribuaient moins leurs succès à l’excellence de leurs armes qu’à leur piété
envers les dieux. Cette conviction était partagée par les soldats eux-mêmes,
comme en témoignent sous l’Empire les centaines d’inscriptions religieuses
élevées dans des camps militaires qui nous sont parvenues. L’essor de ces
dédicaces est lié au développement, entre le Ier et le IIIe siècle apr. J.-C.,
de camps permanents. Volontiers comparés à de véritables villes, ceux-ci
possédaient un centre religieux, des locaux administratifs, des cantonnements,
un hôpital ou encore un amphithéâtre, qui tous étaient susceptibles de
recevoir des inscriptions. L’ouvrage de Christophe Schmidt Heidenreich réunit
pour la première fois les dédicaces des camps dans un catalogue exhaustif et
les replace dans leur contexte d’origine. Il fait ainsi apparaître un monde
foisonnant, à l’image des multiples activités de l’armée : plus de 70
divinités apportaient aide et protection à tous les habitants du camp, du
simple soldat au commandant de légion, pour autant qu’une communication
harmonieuse entre dieux et hommes fût garantie. C’est à cette tâche que
s’attelèrent les autorités militaires qui concilièrent les impératifs du
service et la dévotion aux dieux, tout en évitant de bouleverser les
hiérarchies humaine et divine. Cette politique permit l’épanouissement d’une
riche culture épigraphique, expression d’une piété militaire dont le dynamisme
ne s’essouffla qu’avec la crise du IIIe siècle, prélude à la christianisation
de l’époque tardive
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