Évêques, pouvoir et société à Byzance (VIIIe-XIe siècle), Territoires, communautés et individus dans la société provinciale byzantine
EAN13
9782859448318
Éditeur
Publications de la Sorbonne
Date de publication
Collection
Byzantina Sorbonensia
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Évêques, pouvoir et société à Byzance (VIIIe-XIe siècle)

Territoires, communautés et individus dans la société provinciale byzantine

Publications de la Sorbonne

Byzantina Sorbonensia

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Dans la société byzantine, éminemment chrétienne, les évêques jouent un rôle
qui dépasse de loin celui qu’on leur assigne aujourd’hui, avant tout celui de
pasteur du troupeau. Ce sont en effet des personnages publics, qui se sont
imposés comme une nouvelle catégorie de fonctionnaires ; quand leur
rémunération n’est pas directement allouée par l’État, elle provient des
dotations foncières de l’évêché, qui sont des terres publiques. Des
fonctionnaires particuliers, puisqu’ils sont les détenteurs de la succession
apostolique apportée par leur consécration et que, réunis sur convocation de
l’Empereur en conciles, ils définissent le dogme. Comprendre le fonctionnement
de ce groupe social est donc nécessaire pour saisir la nature de la société
byzantine, d’autant que, dans un monde fortement dominé par la capitale,
Constantinople, du moins dans les sources qui nous sont parvenues et qui ont
été le plus étudiées, ils permettent de saisir une partie de la réalité
provinciale qui nous échappe trop souvent. Benjamin Moulet s’est attelé à
cette tâche délicate qu’il a su mener avec bonheur en seulement quatre ans. Il
a justement écarté l’étude de cet évêque très particulier qu’était le
patriarche de Constantinople, de façon à bien centrer son propos sur la
province, même si, bien entendu, les évêques ne manquent pas d’accourir ou
d’intervenir très fréquemment dans la capitale. Pour parvenir à cette fin, il
a dépouillé une très large palette de sources de tous ordres, depuis les
récits hagiographiques et les chroniques jusqu’aux sceaux, en passant par les
Notitiæ Episcopatuum, particulièrement délicates à utiliser, dont il a su
patiemment démêler les fils pour nous fournir autant que faire se pouvait une
géographie que l’on trouvera dans les cartes. Assurément, rares sont les
sources disponibles parlant des évêques byzantins du début du VIIIe au début
du XIe siècle qui lui auront échappé ; toutes sont critiquées avec sûreté. De
plus, Benjamin Moulet ne recevait que de façon tout à fait marginale le
secours d’une archéologie encore insuffisamment développée dans le vaste
territoire considéré.
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