- EAN13
- 9782894196649
- Éditeur
- Les Herbes Rouges
- Date de publication
- 26/11/2019
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
«Francine pensait à toutes ses amies: les crosseuses, les tuées, les abusées,
les stupides, les merveilleuses.» Celles-là et une foule d’autres sont les
facettes qui scintillent, les insectes qui grouillent, pris dans l’engrenage
des marges, au sein de Travesties-kamikaze. «Toutes les situations et
personnages décrits dans ce livre ne font aucunement partie de la fiction et
toute ressemblance avec des personnes vivantes ou mortes ou des lieux réels
est voulue et écrite pour les représenter.» Les fragments de récits, de
poèmes, les collages qui composent Travesties-kamikaze en font un objet
chargé, dégénéré et puissant. La réalité apparaît en gros plan, en morceaux;
le fil des événements se dissout dans la nuit et dans l’alcool, dans les viols
et les coups de couteau, les drogues et les médicaments. Pour Francine, Gina,
Brigitte, Jasmine, la narration furieuse et imagée de Josée Yvon se fait
antre, lieu percé de « trous dans le plâtre qui s’effrite, mais confortable,
chaud, bizarre, attirant, peut-être une famille». «Et elle a ajouté: “Je suis
une revendication quand je manque de gaz.”»
les stupides, les merveilleuses.» Celles-là et une foule d’autres sont les
facettes qui scintillent, les insectes qui grouillent, pris dans l’engrenage
des marges, au sein de Travesties-kamikaze. «Toutes les situations et
personnages décrits dans ce livre ne font aucunement partie de la fiction et
toute ressemblance avec des personnes vivantes ou mortes ou des lieux réels
est voulue et écrite pour les représenter.» Les fragments de récits, de
poèmes, les collages qui composent Travesties-kamikaze en font un objet
chargé, dégénéré et puissant. La réalité apparaît en gros plan, en morceaux;
le fil des événements se dissout dans la nuit et dans l’alcool, dans les viols
et les coups de couteau, les drogues et les médicaments. Pour Francine, Gina,
Brigitte, Jasmine, la narration furieuse et imagée de Josée Yvon se fait
antre, lieu percé de « trous dans le plâtre qui s’effrite, mais confortable,
chaud, bizarre, attirant, peut-être une famille». «Et elle a ajouté: “Je suis
une revendication quand je manque de gaz.”»
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